Lundi 21 janvier, Jean-Marc Ayrault va présenter son plan de lutte contre la pauvreté et notamment la création d’une « garantie jeunes », un contrat destiné aux 18-25 ans qui leur offrira l’accès au RSA.
Le RSA jeunes instauré par la droite en 2009 impose des conditions drastiques telles que celles d’avoir, cumulé notamment, 3214 heures de travail sur les trois ans précédant la demande de RSA.
Jean-Marc Ayrault va détailler lundi 21 janvier les grandes lignes de son plan de lutte contre la pauvreté qu’il a présenté en décembre.
Le Premier ministre va détailler à l’issue du comité interministériel de lutte contre l’exclusion, les mesures de son plan quinquennal.
Le chef du gouvernement devrait proposer outre la confirmation que le nombre d’enfants issus de familles pauvres accueillis dans les crèches devra désormais atteindre un minimum de 10%, une mesure pour les jeunes, catégorie la plus touchée par la pauvreté.
Contrat garantissant aux 18-25 ans un montant de revenus
égal au RSA ( près de 450 euros)
La « garantie jeunes » proposera un contrat d’insertion « d’un an renouvelable entre le jeune(…) et le service de l’emploi » a indiqué Jean-Marc Ayrault.
En contrepartie d’un contrat garantissant aux 18-25 ans un montant de revenus égal au RSA ( près de 450 euros), ils s’engageront à accepter les différentes formations ou les emplois proposés.
L’objectif de 100 000 jeunes signataires est avancé par Matignon lors de la mise en place du plan.
Martin Hirsh, président de l’Agence du service civique a indiqué dans le JDD daté du 20 janvier, que les jeunes de 18 à 25 ans n’ont quasiment aucun accès aux minimas sociaux.
Un « trou dans notre modèle social » estime t-il.
Selon l’ancien secrétaire d’état, le nombre « ridiculement et honteusement bas » de RSA jeunes, atteindrait moins de 9000 à la fin du mois de juin 2012 selon les chiffres de la Caisse nationale des allocations familiales.
Le Premier ministre a annoncé lundi l’augmentation du taux qui sera de 10% sur 5 ans et a assuré qu’il atteindrait d’ici dix ans, 50% du Smic (contre 43%actuellement).
Une augmentation « en plus de l’indexation annuelle sur l’inflation, avec une première revalorisation dès septembre 2013 », a été annoncée.
Une hausse de 25% du RSA avait été demandée par les associations de lutte contre l’exclusion.
La nécessité d’adapter le dispositif en cohérence avec les autres mécanismes d’aide et d’insertion semble également avoir été prise en compte avec l’objectif de limiter un paradoxe actuel dénoncé par des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars).
En effet, selon L’Expansion « les allocataires du RSA continuent de ‘perdre d’un côté ce qu’ils ont gagné de l’autre' ».
Et dee préciser « Ils abandonnent en particulier leurs droits à la CMU complémentaire, à des aides au transport ou à la majoration des allocations de logement (APL) ».
Voir aussi : (Vidéo) France 2 – Ruquier « Le Flop Ten » de la semaine – On n’est pas couché (19 janvier 2013)
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