Le PDG de la banque Société Générale a demandé l’ouverture d’une enquête après la chute de plus de 14% du titre de la banque mercredi 10 juillet à La Bourse de Paris qui a atteint jusqu’à 21% en séance.
Depuis un mois, le titre de la SocGen a chuté de près de 40%.
L’annonce par la banque de mauvais résultats, la semaine passée en raison de ses placements en Grèce ne pouvait pas expliquer à elle seule, la chute brutale du titre de la deuxième banque française mercredi.
Des rumeurs infondées reprises en quelques heures
et propagées via le réseau social Twitter
Au lendemain de cette journée noire, Frédéric Oudéa, PDG de la banque Société Générale demande à l’autorité boursière française (AMF) d’ouvrir une enquête…
La chute de 14,74% du titre Société générale dans la journée de mercredi 10 août est intervenue après une série de rumeurs mercredi selon lesquelles la France pourrait voir sa note dégradée mais aussi après la publication d’une information du quotidien britannique Daily Mail, selon lequel la SocGen serait «au bord du désastre».
Le quotidien britannique a finalement présenté ses excuses pour avoir publié cette information infondée.
Dès mercredi, la banque française avait démenti catégoriquement toutes les rumeurs de marché.
Frédéric Oudéa avait déclaré «Non, nous n’avons subi aucune perte particulière et nos performances à date sont satisfaisantes».
Frédéric Oudéa, le patron de la Banque Française indique ce jeudi au Figaro avoir demandé à l’AMF d’ouvrir une enquête «sur l’origine de ces rumeurs» qui portent «gravement atteinte à l’intérêt de ses actionnaires».
Les rumeurs ont été jusqu’à expliquer que la réunion en urgence organisée mercredi à l’Elysée par Nicolas Sarkozy qui a interrompu brusquement ses vacances confirmait l’information.
Ces rumeurs infondées reprises en quelques heures et propagées via le réseau social Twitter auprès des investisseurs ont fait chuter le cours de Bourse de la banque.
Jeudi matin le titre Société Générale est reparti à la hausse à la Bourse de Paris comme l’ensemble des valeurs bancaires.
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