Les marques « Fête de la fraternité » « ordre juste » et « université populaire » ont été déposées par Ségolène Royal à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
Cependant face à des réactions de chercheurs opposés au dépôt de « université populaire » la présidente de la Région Poitou Charentes a décidé jeudi faire marche arrière sur cette dernière marque
Ainsi les marques « université populaire », « universités populaires », « universités populaires participatives », « université populaire de la fraternité » ont été acquises le 15 janvier dernier pour le compte de l’association de Ségolène Royal, Désirs d’avenir, indique le site de l’INPI.
Selon le site Internet du Monde, l’appropriation de certains termes courant auraient choqué le monde de la recherche.
« De quel droit pouvez-vous ‘acheter’ le label Université populaire ? Appellation qui appartient au patrimoine français de l’éducation populaire » a écrit Patrice Leclerc conseiller général de Gennevilliers et secrétaire de l’Université populaire des Hauts-de-Seine, dans une lettre à Ségolène Royal poursuit le site Internet.
La région Poitou-Charentes a du faire face à une levée de boucliers du collectif « Indépendance des chercheurs » qui s’interroge :
« Jusqu’où iront la marchandisation du savoir, la privatisation du patrimoine intellectuel et la participation active du monde politique dans ce processus de démolition ? »
En réponse Ségolène Royal aurait décidé de renoncer à la marque auprès de l’INPI « dans les prochains jours » aurait-elle précisé.
La présidente de la région Poitou-Charentes a indiqué avoir pris l’initiative de protéger ces marques par « souci de protection », pour empêcher « l’utilisation commerciale ou peu scrupuleuse de cette appellation » a indiqué Kamel Chibli, secrétaire général du mouvement.
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