L’Etat, qui détient environ 30% des droits de vote, s’est opposé jeudi lors de l’assemblée générale de Safran à accorder un parachute doré au PDG de l’équipementier aéronautique et de défense.
L’AFP a confirmé jeudi le refus du ministère de l’Economie qui a donné instruction aux représentants de l’Etat de voter contre ces deux propositions.
Le versement d’une « indemnité d’un montant équivalent à deux années de rémunération fixe et variable » en cas de « cessation anticipée » du mandat du PDG, Jean-Paul Herteman, « pour quelque cause que ce soit, sauf faute grave ou lourde » a été rejeté à 55,25%.
Le 21 avril 2011, cette disposition avait été adoptée « à l’unanimité » par les 15 membres du conseil d’administration, qui compte quatre représentants de l’Etat après un changement de gouvernance qui avait vu M. Herteman passer de président du directoire à PDG.
Egalement rejetée jeudi lors de l’assemblée générale de Safran à 56,44% contre une disposition prévoyant plusieurs « engagements réglementés » en matière de « retraite et de prévoyance », au bénéfice du PDG et de ses trois directeurs généraux délégués.
L’octroi d’une « retraite supplémentaire » au PDG, « pour le cas où un système de retraite supplémentaire serait mis en place pour l’ensemble des cadres dirigeants du Groupe » concernait l’un des trois directeurs généraux délégués.
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