Interrogé sur une possible défaite à l’élection présidentielle , Nicolas Sarkozy affirme mardi dans Le Monde « En cas d’échec, j’arrête la politique. Oui, c’est une certitude. »

Le chef de l’état ajoute « De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière. »

Par ailleurs Nicolas Sarkozy réagi à ceux qui le comparent à un monarque républicain: « Je ne suis pas un dictateur » indique t-il.

Devant ses interlocuteurs cités par Le Monde, Nicolas Sarkozy a indiqué « l’homme est ainsi fait que tout est organisé pour qu’il oublie qu’il va mourir ».

Le quotidien revient sur la période qui a précédé l’élection de 2007.

En 2005, faisant son retour au ministère de l’intérieur, avec à ses côtés Brice Hortefeux, ministre pour la première fois, se voit glisser par Sarkozy : « Profites-en bien, c’est le meilleur moment ! »

« dans le futur je voudrais gagner de l’argent »

Pour l’après politique Nicolas Sarkozy ne cache pas « dans le futur je voudrais gagner de l’argent ».

Le chef de l’état aura 57 ans, en mai prochain et 62 ans en 2017. Il évoque « la rémunération des banquiers, au G20 de Cannes, en novembre 2011, le chef de l’Etat avait lancé aux grands de la planète : « Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l’argent ».

Avant de critiquer « l’immoralité » dont font preuve, selon lui, les financiers » précise Le Monde.

Selon M. Hortefeux « Martin Bouygues lui aurait proposé plusieurs fois de rejoindre son groupe »

Le président explique à son entourage « Je suis avocat, j’ai toujours eu un cabinet et je suis passionné de tas de choses ( …) En tout cas, je changerai de vie complètement, vous n’entendrez plus parler de moi ! »

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