Le chef de l’Etat s’est exprimé mercredi soir depuis New York dans les journaux télévisés de TF1 et de France 2 où il était interrogé par Laurence Ferrari et David Pujadas. Le président a répondu aux questions des journalistes et a notamment fait savoir qu’il refusait le chantage de l’Iran à propos de la libération de Clotilde Reiss.
Nicolas Sarkosy : «C’est du chantage. Clotilde Reiss est une jeune femme de 22 ans qui est innocente. Elle est à l’ambassade de France à Téhéran et elle n’en sortira pas. Elle doit être libérée. Est-ce que vous croyez que je suis un homme à échanger l’assassin de Chapour Bakhtiar contre une étudiante ? Si la justice estime dans les mois ou les années qui viennent qu’il y a lieu de le libérer, c’est le problème de la justice. Il n’y aura pas d’échange et le président iranien le sait bien ».
« Il y aura une date limite, dans mon esprit, c’est le mois de décembre».
Au sujet du nucléaire iranien : « Imaginer l’arme nucléaire dans les mains des dirigeants actuels, c’est inacceptable » prévient Nicolas Sarkozy qui rappelle qu’ il «faut toujours discuter» mais ajoute : «je suis bien obligé de constater que le dialogue ne prospère pas. Il y aura une date limite, dans mon esprit, c’est le mois de décembre».
Le chef de l’Etat s’est également exprimé sur la crise :
«Face à une crise mondiale, la solution ne peut pas être exclusivement nationale (…) les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé ».
«Nous allons insister (au G20) pour que dès le premier trimestre de l’année prochaine, des sanctions soient appliquées sur des places, sur des pays qui ne respecteraient pas les règles en la matière».
« Obama est un homme courageux, qui a compris les enjeux, mais qui est en avance par rapport à son pays ».
En ce qui concerne les bonus des traders le chef de l’Etat a déclaré :
« Nous voulons que le montant des bonus soit plafonné en fonction par exemple d’un montant du chiffre d’affaires ou de fonds propres (…) le président Obama est un homme courageux, qui a compris les enjeux, mais qui est en avance par rapport à son pays. Il faut qu’on trouve un accord».
« On rembourse en France la totalité de vos soins, mais il n’est pas écrit qu’on remplace la totalité de la nourriture qu’on vous donne à l’hôpital»
Parmi les autres sujets évoqués celui concernant l’imposition des d’indemnités :
«Lorsque vous êtes arrêtés, vous avez une indemnité qui compense le salaire. Si c’est un revenu de remplacement, pourquoi il ne serait pas taxé aussi ? Dans l’assurance maladie, la moitié du budget, c’est l’hôpital. On rembourse en France la totalité de vos soins, mais il n’est pas écrit qu’on remplace la totalité de la nourriture qu’on vous donne à l’hôpital» a ajouté le président.
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