Dans une interview au Parisien Magazine publiée vendredi 8 mars, l ‘ex ministre Nathalie Kosciusko-Morizet critique ouvertement Ségolène Royal « Elle s’est construite politiquement en parallèle à François Hollande, et l’issue n’a pas été en sa faveur » estime t-elle.

« Elle en est à attendre que son ex

la nomme quelque part »

L’ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy ajoute « Je pense qu’elle méritait mieux que ce lot de consolation incongru », précise l’ancienne ministre.

L’ex ministre de Nicolas Sarkozy fait également référence  à la nomination de Ségolène Royal comme vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI).

« Elle en est à attendre que son ex la nomme quelque part. Or, le premier trésor pour une femme, c’est son autonomie. Il ne faut jamais dépendre d’un homme, ni procéder de lui », ajoute la candidate à la Mairie de Paris.

Selon Nathalie Kosciusko-Morizet « ce souci d’indépendance guide tous (s)es choix ».

A propos de sa rivale socialiste Anne Hidalgo, désignée comme candidate à Paris par Bertrand Delanoë, l’actuel maire PS de la capitale, elle déclare « Je ne suis ni héritière, ni rentière, ni la dauphine, ni la protégée de quiconque » précise t-elle.

Nathalie Kosciusko-Morizet affirme également avoir souffert de machisme au gouvernement. « J’ai fait deux bébés et j’ai eu droit à deux rétrogradations », explique t-elle.

Un retour du sexisme est pointé « Il y a plus de femmes en politique qu’il y a quinze ans, mais il ne faut pas s’arrêter aux symboles. Le sexisme fait un retour remarqué à l’école », estime par ailleurs, NKM.

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