Ségolène Royal absente des universités d’été du PS qui a préféré participer à l’internationale socialiste au Cap en Afrique du Sud, estime dans un entretien au Figaro que sa défaite à La Rochelle aux élections législatives de juin dernier est une humiliation violente imméritée.
«La Rochelle, c’est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça. Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c’est violent», se estime-t-elle.
A propos du tweet de soutien à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident adressé par Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande entre les deux tours des législatives et qui a battu Ségolène Royal, la présidente de la Région Poitou Charentes explique «Ca reste un double choc» «J’ai trente ans de vie politique. C’est ma passion».
«Je ne vais pas entrer au couvent!»
A propos de son absence à La Rochelle pour l’université d’été du PS il y a 15 jours, elle déclare «J’aurais été pourchassée par les médias. Tout le monde m’aurait guettée, scrutée», affirme -t-elle.
Ségolène Royal eéagi également à propos de sa défaite et estime qu’elle a été victime d’une «convergence d’intérêts entre la droite et la gauche dissidente» que Maxime Bono, le maire de La Rochelle qui lui a proposé sa circonscription et elle n’avaient pas anticipée.
Evoquant son avenir elle déclare «Je ne vais pas entrer au couvent!» dit-elle en plaisantant mais ellle ajoute «je ne veux pas qu’on parle d’un point de chute, c’est dégradant. (…) Je n’ai pas besoin d’un lot de consolation».
Et de conclure «arrêter ? C’est impensable. J’ai trente ans de vie politique. C’est ma passion».
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