Cette semaine Le Nouvel Observateur consacre un long article au « Foot Business » et à ses dérives – Extrait
» A l’ère du foot-business, les stars du ballon rond sont devenues des icônes. Trop riches, trop jeunes, ce sont des gamins non éduqués que la réussite a subitement transformés en tiroirs-caisses sans fond.
Comme celui des traders qui ont fait fortune sur un coup de dés, l’art de vivre des millionnaires du foot se résume à une panoplie clinquante faites de grosses voitures et de petites pépées.
Ils sont souvent issus du même environnement que les prostituées à la mode Zahia : des ghettos urbains ou, pour s’en sortir, les uns tapent dans un ballon en rêvant de devenir champions, tandis que les autres vendent leur coups à ceux qui y ont réussi à y parvenir.
Une fois sortie de la misère, cette microsociété se reconstitue, loin des tours des cités, à l’ombre de l’arc de Triomphe (…)
Après avoir embarqué dans ses filets Franck Ribéry et quelques autres bleus, la sulfureuse Zahia n’est-elle pas elle-même devenue une vedette, une apprentie businesswoman qui étale sa notoriété fugace dans la presse people au service des affaires ? »
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|