Condamné pour contrefaçon,le chanteur se dit « énormément touché » et a décidé de faire appel.
Le tribunal de grande instance de Paris a condamné lundi, l’auteur-compositeur-interprète Calogero pour contrefaçon de droit d’auteur du titre « Un jour parfait » composée selon le chanteur avec son frère Gioacchino Maurici.
Le titre figure sur l’album 3, vendu à 1,4 million d’exemplaires.
Calogero avait remporté la Victoire de la Musique du « meilleur artiste masculin » en 2004.
Le tribunal a accordé 40.000 euros en réparation de l’atteinte portée aux droits patrimoniaux d’auteur des plaignants et 5.000 euros en réparation de l’atteinte portée à leurs droits moraux d’auteurs.
L’avocat de Calogero, Me Simon Tahar a été interrogé mardi par Europe1.fr .
Il estime la décision « injuste et inadaptée à cette situation ».
Selon l’avocat du chanteur « cette affaire n’est pas une affaire de plagiat ordinaire, c’est une affaire singulière, car la chanson créée par les plaignants n’a jamais été enregistrée, ni représentée dans aucun concert ».
L’avocat ajoute que Calogero n’avait jamais entendue la chanson objet du litige et ne connaît par personnellement les deux plaignants, Serge Didier et Arnaud Pierrat.
Il ajoute que « la rencontre entre ces deux arrangements musicaux n’est que fortuite, il ne s’agit donc pas d’un plagiat ».
De plus, l’avocat rappelle bien que la plainte ne porte que « sur un arrangement de guitare, pas sur une mélodie, un couplet ou des paroles ».
« Calogero s’est construit durant des années une réputation de grand compositeur et de grand mélodiste, et on le traite aujourd’hui de contrefacteur. C’est insupportable d’être accusé d’une telle chose », a poursuivi l’avocat du chanteur.
Selon lui, « Il est énormément touché et compte sur ce recours pour être lavé de ces accusations » a indiqué l’avocat.
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