Lors d’une réunion du comité central d’entreprise ce mardi après-midi, Rémy Pflimlin président de France Télévisions a évoqué une « intégration » à propos de la fusion des rédactions nationales de France 2, France 3 et RFO.

Rémy Pflimlin, a indiqué qu’il ne s’agit pas de supprimer des éditions de France 3 mais davantage de « renforcer l’identité de chaque édition ».

Dans les faits, des journalistes pourront travailler sans distinction pour les journaux télévisés des deux chaînes.

La crainte de suppressions de postes est très présente à la Société des journalistes de la rédaction de France 3.

Selon le quotidien Libération, la mise en œuvre est effective.

Cette annonce intervient au moment où le gouvernement prévoit une réduction de budget pour les cinq sociétés audiovisuelles publiques et parmi elles France Télévisions.

Par ailleurs l’audience de France 3 sous les 10% et devancée par M6 ainsi que celle de France 2 sous les 15 % ( audience hebdomadaire Médiamétrie 3 au 9 septembre 2012) inquiètent de nombreux élus et membres du gouvernement.

La semaine passée le JT de 20 h de France 2 à été devancé à trois reprises par la série de France 3  » Plus Belle la Vie ».

« On sait très bien qu’il y aura un plan social

et une réduction d’effectif » ( France 3)

De leurs côtés, les représentants syndicaux craignent que cette évolution aboutisse à des suppressions de postes à moyen terme.

Patrice Machuret, président de la Société des journalistes de France 3 a expliqué sur France Info « On ne peut pas faire croire au téléspectateur qu’en fusionnant deux entités, il n’y ait pas de casse sociale. Il y aura plein de postes et de services en doublon. On sait très bien qu’il y aura un plan social et une réduction d’effectif ».

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