l’association CollectifDom qui a porté plainte contre l’humoriste Nicolas Bedos pour injures publiques raciales.

Employer le terme « nègre »

« le banalise pour mieux le dénoncer » ( Nicolas Bedos)

Selon Nicolas Bedos joint par France Info, les gens n’arrivent pas à comprendre « le degré zéro du deuxième degré ».

« Toutes les expressions sur lesquelles ils m’attaquent sont mises dans la bouche de personnages dont je fais la critique », précise l’humoriste.

Nicolas Bedos, a fait part de sa colère face à ces accusations et a explique sur France Info, aller – à travers ces deux chroniques – « dans le sens des gens qui viennent de m’attaquer ».

L’humoriste estime « faire l’éloge de cette île, de l’indépendance d’esprit, de la liberté. Je fais la critique des colons, des Békés et des bourrins. Donc qu’on ne m’attaque pas sur ce que je dénonce ».

Il précise qu’ »il faut avant apprendre à lire un papier qui est exactement l’inverse de ce qu’ils ont compris. Ca me fait de la peine que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du deuxième degré ».

Pour l’humoriste employer le terme « nègre » « le banalise pour mieux le dénoncer ».

Il ajoute « il est temps, une bonne fois pour toute, que l’on fasse le procès de ces associations qui n’ont rien d’autre à foutre que d’emmerder des comiques, des rigoleurs, des amuseurs et des petits Molières de supérette ».

« Toutes les expressions sur lesquelles il m’attaque sont mises dans la bouche de personnages dont je fais la critique. Donc c’est très difficile de se défendre face à des imbéciles » poursuit Nicolas Bedos.

L‘association CollectifDom met notamment en cause dans sa plainte pour injure raciale les expressions « enculé de nègre » et « indolence insulaire » ainsi que celle figurant sous le titre « Un voyage en Chirac » publiée le16 décembre sur le site internet de Marianne et où figure l’expression « autochtones oisifs ».

Jules Ramaël, l’un des deux avocats du CollectifDom, estime que Nicolas Bedos est allé trop loin et considère que ces expressions ne peuvent se justifier par l’humour « car l’humour n’autorise en aucune façon l’injure raciale ».

L’avocat estime que l’humoriste Nicolas Bedos véhicule « des préjugés infâmants sur les Antillais ». Jules Ramaël explique que l’humour déployé dans ces deux chroniques est « néfaste pour la communauté antillaise puisqu’il contribue à vulgariser et à banaliser des propos racistes ».

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L’avocat de l’association

« c’est très difficile de se défendre face à des imbéciles » ( Nicolas Bedos)