Après le retoquage mardi du projet de taxe carbone par le Conseil constitutionnel, l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a exprimé jeudi son mécontentement sur Europe 1 :
« Le Conseil constitutionnel vient quand même de prendre le risque d’arrêter tout. Et si on s’arrête là-dessus, il y aura crime de non-assistance à planète en danger » a t-il déclaré.
« Nous savions que c’était une affaire très difficile. Qu’il y avait tellement d’obstacles, de contradictions, de refus, qu’on n’arriverait pas à trouver la
Michel Rocard a également précisé qu’il aurait préféré voir le Conseil constitutionnel émettre « des réserves ou des souhaits pour faire évoluer la taxe dans l’avenir ».
Selon lui les neuf Sages ont manifesté « d’une certaine façon une exigence de perfectionnisme alors que la perfection n’est pas de ce monde ».
L’ancien premier ministre socialiste a ajouté : « sur des problèmes de cette importance, j’espère que personne n’a joué à la politique politicienne. Ce serait suicidaire ».
Michel Rocard a conclu « La victime, c’est la planète, c’est le risque qu’on combatte mal ou pas assez vite le changement climatique ».
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