Selon un sondage Ifop publié au lendemain du discours sur la crise prononcé jeudi à Toulon par Nicolas Sarkozy, les réactions sont très différentes chez les électeurs du PS et de l’UMP quant aux solutions à apporter à la crise.

Le sondage indique de deux-tiers des sympathisants UMP approuvent les décisions de Nicolas Sarkozy en matière d’austérité et d’intégration européenne.

A l’inverse l’électorat socialiste est nettement plus partagé sur les solutions proposées indique le sondage Ifop pour le JDD.fr.

Les électeurs de François Hollande réagissent différemment de ceux de de Nicolas Sarkozy sur les solutions à apporter à la crise de la zone euro et selon l’institut, il s’agit d’un « vrai clivage ».

67% des sympathisants UMP soutiennent les choix du chef de l’Etat en matière d’austérité et d’une plus forte intégration européenne.

Ils sont seulement 6% à s’y refuser.

A l’inverse chez les sympathisants PS, seulement 28% des personnes interrogées acceptent à la fois des mesures de rigueur et une l’idée de fédéralisme.

Ils sont 35% à vouloir plus d’intégration mais refusent la rigueur et 26% s’opposent aux deux propositions.

Il ressort de l’étude que 40% des personnes interrogées partagent l’idée de la nécessité d’une plus grande intégration européenne accompagnée de mesures de rigueur.

En revanche, ils sont 26% à être à la fois opposés à de nouveaux abandons de souveraineté et à plus de rigueur.

Ainsi 21% des personnes interrogées accepteraient davantage d’intégration européenne mais pas de nouvelles mesures de rigueur et 13% accepteraient une austérité plus importante mais pas un nouveau recul de souveraineté.

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