Selon un sondage réalisé avant et pendant « l’affaire du tweet » l’ex-candidate PS à la présidentielle est donnée largement battue au deuxième tour des législatives.

Au lendemain du soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, le challenger de gauche de Ségolène Royal à La Rochelle, un sondage réalisé avant et pendant « l’affaire du tweet » donne l’ex-candidate PS à la présidentielle elargement battue au deuxième tour des législatives.

Le dissident socialiste opposé à Ségolène Royal à La Rochelle est donné vainqueur par un sondage qui vient encore compliquer une situation déjà difficile pour le PS.

Le sondage réalisé par Ifop/Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud-Ouest et France 3 Poitou-Charentes lundi et mardi, soit avant et après l’affaire du tweet, donne Ségolène Royal largement battue.

A quatre jours du second tour des législatives : la présidente de la région Poitou-Charente obtient 42% contre 58% pour Olivier Falorni.

Ségolène Royal a voulu relativiser mercredi, l’importance du tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni en estimant, aux côtés du président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, qu’il pouvait y avoir de « l’agitation » autour de sa campagne, mais que cela n’avait « rien de dramatique ».

Pour Ségolène Royal l’essentiel étant de « ne pas se laisser dévier » a t-elle déclaré en précisant « L’essentiel d’une campagne, c’est de s’adresser prioritairement aux hommes et aux femmes qui attendent quelque chose de la politique ».

 » Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle

qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui ». ( F.Hollande)

Mardi François Hollande avait affiché son soutien sur la profession de foi de second tour de Ségolène Royal candidate dans la circonscription de Charente-Maritime.

On peut lire dans un encadré accompagné de la photographie du président de la République  : « Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui ».

Ségolène Royal avait affirmé sur BFM TV que le président l’avait appelée « bien évidemment » et la soutenait « bien évidemment », ce qui est « tout à fait normal ».

« François Hollande a dit très clairement que j’étais l’unique candidate qui pouvait se prévaloir de son soutien et représenter la majorité présidentielle, mais surtout il a fait savoir, ainsi que son Premier ministre, qu’on ne pouvait pas se maintenir en candidat dissident surtout en recevant le soutien de l’UMP et des voix sarkozystes », avait-elle annoncé

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Tags: François Hollande, Législatives 2012, Politiques, PS, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler