Invité de BFM Radio Remy Pernelet auteur du livre « Un monde sans pitié » raconte la violence qui règne à la TV.
Une violence exercée souvent par les patrons de chaine eux-mêmes selon lui.
BFM : Par exemple avec le patron de M6, Nicolas de Tavernost, vous n’y allez pas du tout avec le dos de la cuillère, vous le décrivez comme un homme qui croit au « management par la pression ». Cela veut dire quoi ?
Pourquoi ces gens restaient au sein de M6.
Remy Pernelet : Oui je le décris dans le livre, il y a beaucoup de salariés qui ne l’on pas supporté, il y a eu beaucoup de départs. L’exemple le plus frappant, c’est la réunion de direction du lundi matin, et tous le monde sait à M6 que le matin il est particulièrement de mauvaise humeur, […]certains cadres sont terrorisés à l’idée d’y aller. […]
Alors je me suis posé la question de savoir pourquoi ces gens restaient au sein de M6, et beaucoup m’ont répondu que la télé, ça les faisaient tellement rêver, qu’ils étaient près à tous supporter pour y rester.
BFM : Vous parlez aussi, du patron de TF1. Vous en faite un espèce de DRH un peu froid, et vous décrivez, l’esprit de courtisanerie, notament à travers cette anedcdote sur ce jour de match diffusé sur M6 et pas sur TF1, et donc pour éviter que les cadres de TF1 ne regardent le match, il organise autre chose…
Remy Pernelet : « En effet, c’est le soir du match France/Italie en 2006, diffusé sur M6 et c’est le soir ou Catherine Falgayrac, l’épouse de M.Paolini, se donne en concert à Montparnasse. Et effectivement, ce jour la, beaucoup d’invitations ont été lancées à pas mal de personne de la chaîne, qui se retrouvent un peu contraints et forcés de faire un acte de présence. C’est vrai que la courtisanerie est présente un peu partout, mais elle marche bien chez TF1 » .
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