Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a présenté mardi une série de mesures destinées à relancer la compétitivité des entreprises françaises , à l’issue d’un séminaire gouvernemental organisé ce mardi matin à Matignon.
Un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour les entreprises sur trois ans, financé par des hausses de TVA, un peu de fiscalité écologique et des d’économies sur les dépenses publiques constitue la principale annonce faite mardi.
Invité au JT de 20 h de TF1 Jean Marc Ayrault a critiqué le bilan de la droite : «Depuis dix ans, la part de l’industrie dans l’économie française a baissé, la part de nos échanges en Europe a baissé, et le commerce extérieur est devenu déficitaire»
Selon le Premier ministre «Le rapport Gallois, c’est le réquisitoire le plus sévère» contre la politique de la droite ».
Jean-Marc Ayrault s’est ensuite interrogé : «Qu’ont-ils fait pendant 10 ans ?».
«Ca ne s’est jamais fait»
Jean Marc Ayrault a affirmé qur le crédit impôt allait se traduire dès 2013 par une baisse du coût du travail dans les entreprises.
Le Premier ministre a expliqué que son «pacte de croissance et d’emploi» est «extrêmement important, ça ne s’est jamais fait et c’est un combat que nous avons lancé».
Toujours sur TF1 Jean Marc Ayrault a contesté tout revirement sur la TVA sociale. «La TVA n’est que le tiers du financement» du nouveau pacte de compétitivité, a assuré le Premier ministre sur TF1.
Jean Marc Ayrault s’est dit indifférent aux «commentaires et anecdotes» et a appellé au «courage». «Il ne faut pas se laisser aller. La situation est particulièrement grave et je la regarde en face. Nous prenons nos responsabilités».
Le Premier ministre a dit attendre de son pacte «300.000 à 400.000 emplois» et un surcroît de croissance de 0,5% à l’horizon 2017.
Sur France 2, la présidente du Medef, Laurence Parisot à réagi aux mesures annoncées mardi matin
«Oui, nous avons été entendus (..) Ce que nous avons dit depuis plusieurs mois a été entendu».
Pour la patronne du Medef «Il est clair que la question de la compétitivité a été mise au centre de la table et que des mesures sérieuses sont envisagées» s’est elle félicité en appelant cependant à faire «attention à ce que ces principes ne soient pas abîmés par le passage au parlement».
Laurence Parisot a estimé que «Ca va toucher les entreprises qui paient l’impôt et ceux qui n’en paient pas. Ca va être très utile pour elles».
La présidente du Medef a cependant reconnu que cet effort sera sans doute insuffisant, «mais pourquoi ne pas envisager un nouveau bilan dans un an puis un deuxième élan?» a t-elle ajouté.
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