A la veille de la première de «Link, la vie en face», vendredi 12 février à 23h15, un magazine interactif en partenariat avec le réseau social Facebook, Eric Hannezo directeur délégué de TF1 Production en charge des magazine du sport et du documentaire, s’est exprimé sur le site 20 minutes.fr. Extraits.
Eric Hannezo : « C’est le premier magazine que nous faisons en partenariat avec Facebook.
La raison d’être de «Link», c’est le réseau social: on suit des personnes confrontées à des problématiques de vie. L’idée n’est pas de faire de l’assistanat ou du coaching, mais de permettre au public de réagir et même de créer un réseau d’aide grâce à Facebook »
« On ne scénarise pas le destin des personnes que l’on suit, on reste dans le réel. Le mag se nourrit des codes de la téléréalité sans jamais pervertir le quotidien des personnes. Surtout le mode de narration est innovant, avec des histoires croisées, un dénouement. »
Vous pensez à une série américaine quand vous faites un magazine?
« La révolution qu’elles ont apportée nous conforte dans le fait qu’on peut aller plus loin. Le fait que le générique des «Experts» est signé des Who nous permet d’oser du Led Zeppelin pour le générique de «50 minutes inside»! Si on ne prend pas de risques quand on lance un nouveau mag, je ne vois pas l’intérêt ».
La multiplication de pages et d’applications Facebook…
« C’est la volonté de Nonce Paolini, PDG de TF1 d’avoir un dispositif «360°» pour les émissions. Internet fait partie de la vie des gens, ce n’est pas une menace ni une concurrence pour les médias. Un mag qui ne propose pas un dispositif global ne vit pas avec son époque ».
(…) « Aujourd’hui, on doit avancer, prendre des risques, et innover, encore innover. Dans les nouveautés qu’on met à l’antenne, on fonctionne d’abord au coup de cœur, au challenge. On n’est pas dans une logique industrielle avec un impératif de faire du volume. »
« Disparitions» n’a pas été un succès d’audience.
« Il faut reconnaître quand on fait des résultats moyens. Malgré la dimension de décryptage de l’émission, je crois qu’on n’a pas mesuré assez le côté anxiogène. C’est une thématique très difficile, très dure, la disparition d’enfants ».
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|