Lundi TF1 a formellement contesté une quelconque volonté de démission du directeur général de la chaîne ainsi que l’ont rapporté plusieurs médias, selon lesquels des tensions auraient  eu lieu entre le nouveau Directeur Général de TF1, Axel Duroux, précédemment PDG de RTL et Nonce Paolini, PDG du groupe TF1 qui l’a recruté pour le seconder.

Selon plusieurs informations parues notamment dans l’Express, quelques semaines après avoir pris officiellement ses fonctions à TF1 début septembre, des explications musclées se seraient produites entre les deux hommes , au point que l’actionnaire principal, Martin Bouygues a du repréciser les choses et définir les rôles réels des deux hommes dans l’entreprise.

Dès le 1er octobre dernier, l’Express avait indiqué « l’ancien PDG de RTL semble vivre avec difficultés ses premiers pas à TF1, une maison habituée à la consanguinité, où l’esprit de corps demeure et où on n’a pas pour habitude de dérouler le tapis rouge aux pièces rapportées. La greffe a en effet beaucoup de mal à prendre et moins de deux semaines après son officialisation, le fameux « ticket » Duroux-Paolini semble avoir sérieusement du plomb dans l’aile ».

Or, depuis cette date une autre conversation tendue aurait eu lieu entre les deux hommes qui serait due aux fonctions réelles promises à l’ancien patron de RTL qui, déçu, a envisagé de quitter TF1, selon la Correspondance de la presse.

L’actionnaire principal du groupe TF1, Martin Bouygues serait intervenu et « convoqué »  les deux hommes afin de redéfinir les responsabilités respectives des deux dirigeants : « l’antenne pour Duroux et le reste pour Paolini » précise la publication, ce qui n’est pas sans ressembler aux rôles qu’occupaient Patrick Le Lay et Etienne Mougeotte avant la nomination de Nonce Paolini.

En résumé, Axel Duroux n’a pas quitté son poste de PDG de RTL pour faire de la figuration à TF1.

Ces tensions auraient  notamment donné lieu à l’annulation par Axel Duroux à sa participation au Mipcom où il devait s’exprimer.

Lundi TF1 a formellement démenti une quelconque volonté de démission de son n°2 tout en reconnaissant que les premiers jours de collaboration entre les deux hommes n’ont pas été simples, et et évoque une période de « calage » assurant que depuis les relations  se sont apaisées.