Toni Musulin 39 ans comparait dès aujourd’hui mardi 11 mai au tribunal sur le banc des accusés.
Il encourt 3 ans de prison pour avoir dérobé plus de 11,6 millions d’euros au volant de son propre fourgon le 5 novembre dernier, un « vol simple » pour lequel il encourt trois ans d’emprisonnement
« On me dit que je suis Robin des Bois mais non, je suis normal. J’ai eu un souci avec mon patron » a déclaré Toni Musulin à l’ouverture de son procès, mardi à Lyon.
« Les journalistes, ils se masturbent l’esprit en racontant n’importe quoi »
« J’ai pété un câble »
Puis Toni Musulin s’est présenté comme un homme « normal » qui s’est d’abord consacré « depuis 1986 » à son travail d’abord comme électricien puis dans la sécurité et le transport de fonds.
« Au bout de dix ans, il n’y a pas de raison que les patrons vous enfoncent toujours. Au bout d’un moment, on se révolte. J’ai dérapé, par la force des choses » a t-il poursuivi.
« J’ai pété un câble (…) J’en suis arrivé à faire ce que je ne devais pas faire, et il faut dire merci aux chefs ».
La demande de report du procès par les avocats de Toni Musulin lesquels contestent le retournement de situation qui avait permis, in extremis lundi, la tenue de cette audience a été rejetée par le tribunal.
Début mai 2009 le braqueur présumé qui comparaît par ailleurs pour « tentative d’escroquerie » dans une affaire distincte avait déclaré à son assurance le vol avec arme de sa Ferrari.
L’accusation conteste la réalité de ce vol.
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