Le président de la République a réagi dimanche matin pour la première fois depuis la perte du triple A de la France, dégradée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s qui a abaissé d’un cran la note de sa dette souveraine.
Lors d’un discours prononcé dimanche à Amboise en Indre-et-Loire pour le centenaire de la naissance de l’ancien Premier ministre Michel Debré qualifié comme étant « l’un des plus grands réformateurs de notre histoire », Nicolas Sarkozy a jugé que la crise est une « épreuve pour la France » qu’il ne faut « ni sous-estimer, ni dramatiser à l’excès ».
« La crise peut être surmontée pourvu que nous ayons la volonté collective » et « la force de réformer notre pays », a estimé dimanche Nicolas Sarkozy.
Le chef de l’état a précisé qu’il parlerait aux Français « à la fin du mois » pour leur annoncer les « décisions importantes qu’il nous faut prendre sans perdre de temps ».
« On ne répond pas à une crise de cette ampleur par l’agitation, par l’emportement et par la polémique » a poursuivi le président de la république.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|