Le procureur de Nantes Xavier Ronsin a annoncé samedi que le suspect a acheté un silencieux en même temps que des munitions le 12 mars dernier.
Le 21 avril Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants ont été retrouvés assassinés dans leur maison puis enterrés.
Le procureur a confirmé que les enquêteurs recherchent des indices éventuellement laissés par le père dans sa fuite et effectuent des vérifications dans des monastères.
Par ailleurs une opération de recherches mobilisant 130 personnes ainsi que cinq chiens et un hélicoptère a été conduite en vain vendredi à Roquebrune-sur-Argens (Var) où la trace de Xavier Dupont de Ligonnès a été perdue dans la nuit du 15 avril dernier.
«Deux mystères ne font pas une vérité commune»
Le procureur indique par ailleurs qu’«aucun des nombreux témoignages recueillis par la police judiciaire et aucune exploitation des connaissances invoquées de Xavier Dupont de Ligonnès en France ou à l’étranger n’ont après vérification permis de le localiser en quelque lieu que ce soit après le 15 avril».
En ce qui concerne un lien éventuel entre les disparitions à la même période du père de famille et d’une quinquagénaire Colette Deromme demeurant dans un village du Var où habitait la famille Dupont de Ligonnès en 1992, le procureur estime que rien n’est établi.
Le magistrat pour qui «Deux mystères ne font pas une vérité commune», conteste les informations de certains médias selon lesquels des communications téléphoniques ou SMS entre les deux disparus, qui n’existent pas explique t-il.
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