L’un des concessionnaires qui avait reçu une première fois une visite des policiers vendredi s’est exprimé dans Le Parisien mercredi.
Un document a été diffusé aux enquêteurs afin d identifier le type de scooter, un Yamaha TMax, utilisé par le tireur des attaques de Toulouse et de Montauban.
Ce document a permis d’identifier le suspect. L’un des concessionnaires Yamaha de Toulouse a reçu mardi matin dans son magasin, la visite des policiers du SRPJ qui avaient avec eux les bandes vidéos de la tuerie de l’école juive de Toulouse. Cette visite a été déterminante.
Le concessionnaire raconte «Ils faisaient le tour des concessions Yamaha de la région avec les bandes vidéos de la fusillade de Montauban.
Ils voulaient savoir si l’un d’entre nous reconnaissait le scooter sur les images, un modèle TMAX de couleur foncé, dont la plaque n’était pas lisible. Les images ne m’ont pas permis de différencier ce modèle de ceux que nous vendons tous les jours. J’ai simplement confirmé aux policiers que c’était bien un TMAX, et que le casque que portait le tireur était un Roof Boxer. Puis les policiers sont repartis.»
A propos de la visite des enquêteurs mardi :
«Ils voulaient cette fois me montrer des images de la fusillade de l’école juive de Toulouse, et un numéro de plaque d’immatriculation. J’ai commencé par regarder si cette plaque correspondait à un véhicule vendu chez nous, ce qui n’était pas le cas. Après quoi, les policiers m’ont montré les images de vidéosurveillance prises devant l’école ».
« J’ai vu qu’il s’agissait à nouveau d’un scooter modèle TMAX, mais cette fois, il était de couleur blanche.Les policiers m’ont demandé si nous avions récemment repeint un scooter comme celui-là. C’est à ce moment-là que l’un de mes employés s’est souvenu de la visite, quelques jours avant la première fusillade, d’un client qui avait posé des questions sur des travaux de peinture.»
« Nous avons flairé le mauvais coup »
Interrogé sur ce que lui avait dit ce client , le concessionnaire répond :
«Il nous avait expliqué qu’un de ces amis avait un TMAX qu’il souhaitait repeindre. Selon ses dires, cet ami avait commencé à démonter le carénage avant du scooter pour préparer les travaux, et était tombé sur un petit boîtier qu’il ne connaissait pas ».
« Le client nous a demandé de quoi il s’agissait. Nous avons dit que c’était probablement le tracker, cet appareil qui permet de localiser un scooter volé par GPS. Ce client avait l’air très intéressé par le fonctionnement de ce boîtier : il nous a demandé s’il était désactivable, et s’il pouvait fonctionner une fois la batterie débranchée. Nous avons flairé le mauvais coup, et nous avons donc refusé de lui répondre. Le client est reparti sans poser de problème.»
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