L’ancien ministre de l’Intérieur Hervé Morin a réagi aux critiques voilées faites lundi sur RTL par le conseiller à l’Elysée, Henri Guaino contre la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

Hervé Morin a vivement critiqué les propos qu’Henri Guaino, conseiller à l’Elysée a tenu sur RTL lundi matin à propos de l’ancien ministre de la Défense et leader du Nouveau Centre.

Le conseiller de Nicolas Sarkozy qui était interrogé sur la proposition de la ministre des Affaires étrangères de faire bénéficier la Tunisie du savoir-faire français en maintien de l’ordre, s’est limité à un soutient qui s’apparente davantage à une prise de distance rapporte l’Express :

« Je crois qu’elle l’a fait sans mauvaise intention du tout, mais à partir d’une analyse qui était la sienne. Vous lui poserez la question », a-t-il déclaré.

« Injuste de critiquer MAM ».

Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, Guaino a attaqué « de manière hallucinante » Michèle Alliot-Marie, la ministre des Affaires étrangères, sur ses déclarations au sujet de la gestion policière de la crise tunisienne.

« Dans un pays normal, après une telle déclaration, le conseiller de la présidence de la République devrait démissionner dans les huit jours, sinon c’est le ministre mis en cause qui doit quitter le gouvernement. »

Morin a ajouté qu’il était injuste de critiquer MAM alors qu’elle « a été imprégnée par le catéchisme pro-Ben Ali de Sarkozy : il répétait au cours des conseils des ministres que le président tunisien assurait le développement de son pays et le protégeait contre les islamistes. »

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