Le couvre-feu a été bravé cette nuit à Tunis par le mouvement de mobilisation, qui, lundi matin poursuit son bras de fer avec les forces de l’ordre dans l’objectif de faire tomber le gouvernement de transition.
Après une nuit sous tension, dès lundi matin les heurts ont repris à Tunis,
Des pierres et des bouteilles ont été lancées sur des policiers anti-émeutes.
Les forces de l’ordre ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes.
Sur Facebook, des Tunisiens indiquent l’arrivée d’autres bataillons
en provenance de la province se dirigeant vers Tunis.
Le soutien symbolique des ruraux de l’intérieur est venu s’ajouter aux manifestants qui exigent la démission du gouvernement de transition.
La mobilisation s’exerce désormais de jour comme de nuit, malgré le couvre-feu, devant le Palais de la Kasbah, où se trouvent les bureaux du Premier ministre Mohammed Ghannouchi et s’étend à toutes les couches de la population tunisienne.
Selon des informations postées le réseau social Facebook, d’autres bataillons en provenance de la province, devraient se rendre également à Tunis pour se joindre à la mobilisation.
Le gouvernement analyse l’évolution de la mobilisation en pariant sur un possible essoufflement.
Ce lundi aura valeur de test pour évaluer le rapport de force anti-gouvernemental.
Le syndicat des enseignants du primaire a appelé à une « grève générale illimitée » à compter de lundi alors que les écoliers, collégiens et une partie des lycéens doivent reprendre leurs cours aujourd’hui.
Les classes sont fermées depuis le 10 janvier dernier en Tunisie.
1,5 million d’adeptes de Facebook en Tunisie.
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