Mohamed Ghannouchi, doit faire face à la démission mardi de trois de ses ministres ainsi qu’aux critiques d’opposants et de manifestants estimant que les cadres de l’ancien régime occupent une place trop importante dans le nouveau cabinet.
Le maintient de plusieurs anciens ministres n’est pas accepté.
Les portefeuilles clés de l’intérieur, de la défense, des finances et des affaires étrangères restés entre les mêmes mains que par le passé entrainent incompréhension et mobilisation.
Et ce, bien que le gouvernement d’Union compte trois personnalités de l’opposition.
24 heures après leur nomination officielle, les trois représentants de l’UGTT au gouvernement se sont retirés du gouvernement de transition.
M. Dimassi qui avait été nommé lundi ministre de la formation et de l’emploi a déclaré mardi « Nous nous retirons du gouvernement à l’appel de notre syndicat ».
De même, deux autres ministres démissionnaires, Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du premier ministre, et Anouar Ben Gueddour, secrétaire d’Etat auprès du ministre du transport et de l’équipement ont quitté leurs fonctions.
l’Union générale des travailleurs tunisiens a indiqué qu’elle ne
« se reconnaissait pas le nouveau gouvernement ».
Dans la matinée l’Union générale des travailleurs tunisiens, avait demandé à ses trois représentants de quitter le gouvernement estimant qu’elle « ne reconnaissait pas le nouveau gouvernement ».
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi matin à Tunis, avenue Bourguiba, avec en tête du cortège, Sadok Chourou, le président du mouvement islamiste Ennahda (Eveil), libéré de prison le 30 octobre dernier.
Des grenades lacrymogènes ont été tirées sur la foules par les forces de l’ordre.
A Sfax, deuxième ville du pays, près 5 000 personnes ont manifesté ce matin.
A Kasserine, près de 500 personnes se sont rassemblées également mardi matin.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|