Quelques heures avant l’annonce officielle par Nicolas Sarkozy de sa candidature pour un second mandat à l’Elysée, les déclarations se multiplient à droite comme à gauche :
A 67 jours du premier tour, Nicolas Sarkozy peut-il encore inverser la tendance des sondages et convaincre les G-Français ?
Selon Nathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l’Ecologie, qui devrait être la porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, a assuré mercredi matin qu’une déclaration de candidature marque un mouvement de « bascule », et que l’ « on entre dans un autre monde ».
Pour la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot, Sarkozy va pouvoir « rentrer dans l’arène »:
« Quand on est candidat, on peut se situer dans une stratégie de comparaison des programmes, dans une stratégie de combativité. Je connais mon Nicolas Sarkozy et il a le désir et la volonté de promouvoir ses idées, d’être extrêmement combatif », a déclaré Roselyne Bachelot.
« Il va pouvoir rentrer dans l’arène et faire la promotion de ses idées et de son projet pour la France. C’est donc une bonne chose qu’il soit candidat ce soir », a-t-elle précisé.
François Rebsamen chargé de la sécurité dans l’équipe de François Hollande a déclaré :
« Nicolas Sarkozy a été candidat permanent » ety considère comme un « non événement » l’annonce officielle de candidature de N. Sarkozy, qui, précise t-il a été un candidat permanent depuis son élection.
« Il a été candidat depuis le moment où il a été élu, il continue d’être candidat, il le sera officiellement ce soir. Ça ne changera rien pour la campagne de François Hollande » a t-il précisé.
Sur France Info, Alain Juppé ministre des affaires étrangères, a critiqué François Hollande candidat socialiste à l’élection présidentielle :
« Maintenant, la vraie campagne va commencer, François Hollande dit que rien ne change, cela dénote de sa part une certaine inquiétude […] Tout va changer avec l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy » a déclaré Alain Juppé.
La proposition de Nicolas Sarkozy de faire un référendum sur les étrangers et les chômeurs. A été évoquée par Alain Juppé qui a répondu aux critiques de l’opposition
«Ce qui m’amuse, c’est la frayeur de l’intelligencia parisienne quand on parle de référendum, réagit Alain Juppé. Je suis gaulliste et le référendum pour moi ça consiste à donner la parole au peuple» a ajouté le ministre.
Sur Twitter a 9 h 10 le secrétaire général de l’UMP , Jean François Copé a « décrété la mobilisation générale »
Sur Twitter également Nicolas Sarkozy a publié mercredi matin un message indiquant : «J’ai accepté l’invitation de TF1»
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