A quelques jours de la convention prévue mardi 5 avril par l’UMP sur le thème de la laïcité et la place de l’islam, le débat continue de provoquer des polémiques.

Jean-François Copé veut rappeler au PS que celui-ci avait organisé un débat similaire ce à quoi Jean-Marc Ayrault (PS) rétorque que les «rencontres de la laïcité» ne visaient pas à «stigmatiser les pratiques religieuses» des musulmans.

«ceux-là même aujourd’hui nous demandent

d’arrêter de débattre de la laïcité».

L’attitude actuelle du PS constitue un «double langage» une «indignation sélective» selon Copé.

Le patron de l’UMP rappelle que le 14 décembre dernier un rendez-vous du groupe socialiste, radical et citoyen à l’Assemblée nationale du nom de «Rencontres de la laïcité», avait été «ouvert par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, avec la participation de Jean Glavany et François Pupponi » estime Copé.

Il ajoute «ceux-là même aujourd’hui nous demandent d’arrêter de débattre de la laïcité».

«Quand le PS débat de la laïcité, c’est digne! Personne ne trouve rien à redire! Mais quand l’UMP débat de la laïcité ce serait par principe indigne ? s’interroge t-il. Curieuse vision du débat démocratique en vérité !» poursuit Jean-François Copé.

Jean-Marc Ayrault patron des députés PS a répondu jeudi dans un communiqué et dit distinguer «la machine de guerre contre la présence de l’Islam en France» par l’UMP et la volonté du PS d’«identifier les problèmes quotidiens que rencontrent nos lois laïques face à toutes les formes de revendications religieuses».

Il ajoute Copé «feint de s’indigner de la différence de traitement / Ce qui distingue nos débats, c’est leur contenu et leur finalité».

Jean Glavany (PS) député des Hautes-Pyrénées déclarait dans une vidéo «la loi de 1905 a un siècle et est toujours d’actualité» et elle permet de «voir comme s’appuyer sur elle pour interdire ou permettre certaines choses».

Il ajoutait et voir quels « acomodements raisonnables ou déraisonnables». Jean Glavany cite les «interrogations» d’élus a propos de carrés musulmans dans les cimetières, cantines, services publics hospitaliers.