Toutes sensibilités confondues, 73% des Français ont une mauvaise opinion de Jean-François Copé selon un sondage publié dimanche 27 octobre 2013 par Le Parisien.

Le président de l ‘UMP doit faire face à une forte impopularité.

la gauche souhaiterait ardemment le maintien de Jean-François Copé

à la tête de l’UMP, ce qui lui assurerait un adversaire peu populaire

Selon le sondage 73 % des Français déclarent toutes tendances confondues avoir une « mauvaise opinion » de lui.

Auprès des sympathisants de gauche ils sont 93% à répondre à avoir une « mauvaise opinion » de lui et auprès des sympathisants de droite, il obtient 53%.

La récente proposition du président de l’UMP de réformer le droit du sol en France, bien que soutenue par les Français, est perçue comme ayant avant tout des visées électoralistes.

Dans le cas où il briguerait l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de 2017, de Jean-François Copé arriverait presque en dernière position loin derrière Nicolas Sarkozy (58%), Alain Juppé (19%) et François Fillon (12%).

Le député-maire de Meaux serait à égalité avec avec Nathalie Kosciusko-Morizet qui obtiendrait 4% et Bruno Le Maire (2%).

Les plaies qui ont fait suite au vote à l’UMP, il y a une année, pour désigner le future président du parti et notamment le duel entre Fillon- Copé a laissé des traces dans l’opinion.

En octobre 2012, Jean-François Copé avait affirmé au JT de 20h de France 2 : « on ne peut pas changer les règles. Les résultats ont été proclamés Je ne peux pas accepter que Fillon parle de fracture morale ».

Précisant ne pas pouvoir « imaginer » que François Fillon saisisse la justice.

Sur TF1, Fillon avait expliqué sa démarche au JT de 20h et dénoncé des irrégularités dans plusieurs bureaux de votes qui n’avaient pas été pris en compte ce qui a enste été reconnu « Je ne revendique pas la présidence de l’UMP, je renonce à la présidence de l’UMP ».

L’ancien Premier ministre avait précisé mais, « j’irai jusqu’au bout » de ce combat.

Ajoutant « Si ma demande n’est pas entendue, j’intenterai un recours devant la justice » car « je n’ai pas confiance dans la commission des recours » de l’UMP. « Ce qui est en cause, c’est l’honneur de mon parti », avait lancé François Fillon.

Jean-François Copé avait lancé un appel, deuis le siège de l’UMP : « il est temps d’en appeler » chacun à « retrouver raison et sérénité ».

Il avait indiqué « Je redis à M. Fillon ma disponibilité totale pour le voir, parce qu’en réalité, le problème n’est pas juridique, il est politique ».

La question de la légitimité de Jean François Copé à la tête de l’UMP semble ne pas avoir été réglée dans l’esprit de l’opinion publique.

En revanche, selon plusieurs médias et observateurs, la gauche souhaiterait ardemment le maintien de Jean-François Copé à la tête de l’UMP, ce qui lui assurerait un adversaire peu populaire et ne présentant pas de réel danger pour les prochaines échéances électorales.

Enquête BVA publiée dimanche 27 octobre 2013 par Le Parisien réalisée les 24 et 25 octobre auprès de 1 050 personnes en âge de voter, selon la méthode des quotas.

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