Jean-François COPÉ, secrétaire général de l’UMP réagit dans un entretien au Figaro, à une possible candidature de Jean Louis Borloo. Extrait.
Jean-François COPÉ interrogé à propos du rapport de la Cour des comptes quant au bilan de la politique de sécurité, dont l’impartialité est mise en cause par Claude Guéant, répond :
« Il y a un manque certain d’objectivité dans ce rapport de la Cour des comptes, qui comprend de nombreuses erreurs factuelles et reprend des analyses idéologiques très contestables. Claude Guéant est donc tout à fait dans son droit quand il conteste les grandes lignes de ce rapport.
Entre 1997 et 2002, l’insécurité a augmenté de 15 % sous Lionel Jospin. Depuis 2002 et le retour de la majorité au pouvoir, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, l’insécurité globale a au contraire baissé de 17,5 %. Si la lutte contre la délinquance est un éternel recommencement, ces chiffres montrent bien l’efficacité de notre action comparée au laxisme de la gauche. »
A propos du projet de sortie des 35 heures Jean-François COPÉ déclare :
Si nos propositions ne suscitaient pas de débat, alors oui, je m’inquiéterais. À l’UMP, je suis le garant de la liberté totale de discussion. Après, il appartiendra au président de la République de choisir, le moment venu, ce qu’il voudra retenir dans son programme. Nous avons le devoir de traiter de tous les sujets qui préoccupent les Français.
Je ne peux pas continuer à entendre que les 35 heures «c’est une catastrophe» mais que l’on ne peut pas y toucher au prétexte que c’est un marqueur.
Il faut atterrir ! Ou bien on est pour et on les garde telles quelles. Ou bien on est contre et on trouve des solutions. La loi Tepa de 2007 fut une énorme avancée. Le projet novateur d’Hervé Novelli, que je soutiens, regorge de solutions.
Nous proposons, comme chez nos partenaires européens, que la loi fixe les grands principes et confie la négociation aux branches. La situation n’est pas la même dans l’hôtellerie, le BTP ou le numérique. Il faut savoir faire confiance aux partenaires sociaux.
Nous avons lancé ( à l’UMP) une grande consultation auprès des 450 000 adhérents et anciens adhérents, dont nous livrerons les résultats en septembre. De son côté, le PS est obnubilé par sa primaire et ne travaille pas. Il n’a pas une seule proposition de fond en dehors de ce projet à l’eau tiède décalé des exigences du monde d’aujourd’hui et de demain.
Interrogé sur une possible candidature de Jean-Louis Borloo, JF Copé répond :
Je continuerai inlassablement de l’inviter à ne pas avoir la mémoire qui flanche et à songer, tous les jours en se rasant, au fait que le «21 avril» n’est pas réservé seulement à l’histoire de la gauche française.
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