La prise de position de François Fillon lundi n’est pas restée sans conséquences à droite et à l’UMP.
Mardi le Premier ministre a affirmé qu' »aucune différence » n’existait entre Nicolas Sarkozy et lui pour le second tour des cantonales c’est à dire « »s’abstenir ou voter PS ».
Mardi le chef de l’Etat a rappelé lors du petit déjeuner de la majorité à l’Elysée, sa position en vue du second tour des cantonales, face au vote FN.
Pour François Hollande il s’agit d’une « grave » « divergence »
entre Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Dès lundi, Jean-Louis Borloo (Parti radical) et les centristes de la majorité, ont multiplié les déclarations nettes, appelant à « faire barrage au FN en votant pour le PS ».
Pour tenter de sortir de l’ambiguïté du « ni-ni » François Fillon a appelé à « voter contre le Front national » mais sans aller jusqu’à dire de voter pour la gauche.
Interprétée par certains membres de la majorité comme la marque d’une prise de distance du Premier ministre à l’égard du chef de l’Etat, un responsable UMP a déclaré « Voter contre le Front national, ça veut dire quoi ? S’abstenir ? Voter blanc ? Voter PS ? ».
Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a expliqué lundi que le « ni-ni » signifiait, « pour ceux qui le souhaitent, de voter socialiste, et pour ceux qui le souhaitent également de s’abstenir ».
Pour François Hollande il s’agit d’une « grave » « divergence » entre Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Selon lui « la logique voudrait qu’il y ait une séparation » entre le Premier ministre et le président.
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