Dans un entretien à paraître dans Le Parisien dimanche/Aujourd’hui en France dimanche, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a adressé une nouvelle mise en garde à Jean-François Copé.
Il estime que le patron du groupe UMP à l’Assemblée nationale sème «confusion» et «ambiguïté» et «remet en cause des mesures importantes».
Dans l’entretien accordé au quotidien, le président de l’Assemblée estime que le groupe UMP à l’Assemblée nationale «fonctionne davantage comme un parti politique au lieu d’être une courroie de transmission entre les Français et le gouvernement», il «ne laisse plus d’espace au parti».
Notamment en cause, le voile intégral à propos duquel il demande une nouvelle fois au gouvernement de «prendre ses responsabilités» en présentant un projet de loi sur cette question au lieu de laisser l’initiative à Jean-François Copé.
Autre motif de mécontentement, Copé «remet en cause des mesures importantes prises depuis le début de la législature», comme le bouclier fiscal et «l’interdiction de la publicité avant 20h» sur France Télévisions.
A ce propos Bernard Accoyer indique :
« chacun a le droit de changer d’avis, mais cela est difficile à comprendre quand on le fait de manière individuelle alors que l’on a porté la réforme de l’audiovisuel et qu’elle est devenue une décision législative».
A propos de l’interdiction de la publicité avant 20h sur France Télévisions, Copé avait déclaré en début de semaine lors d’une table ronde de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale :
« Il faut se poser la question dès maintenant. Répondons-y assez vite, il n’est pas opportun d’attendre la clause de revoyure prévue en mai 2011 » par la loi.
Après des mois de travail aucune solution pour compenser les 400 millions d’euros de recettes publicitaires qui disparaitraient dans le cas d’une suppression totale de la pub avant 20 heures.
Ni les opérateurs de téléphonie mobile, appelés à contribution, ni la taxe envisagée puis abandonné a abouti à trouver une solution.
L’augmentation de la redevance, évoquée un temps par Frédéric Mitterrand a finalement été rejetée par les parlementaires de la majorité. L’Elysée non plus n’était pas favorable.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|