Il ressort de plusieurs études qu’un Français sur quatre fouille dans le téléphone portable de son conjoint et selon une étude sociologique de François de Singly et Olivier Martin du Centre de recherches sur les liens sociaux. ( Certis), 61 % des Français connaissent le Code PIN de leur conjoint.
34 % des Français (Sondage TNS Sofrès) pensent qu’il n’est pas convenable de lire les SMS ou écouter les messages de son conjoint.
Pour plus d’une Française sur deux, échanger des SMS un peu « chauds » constitue en soi une infidélité. ( sondage CSA pour Madame Figaro)
Avec l’apparition de logiciels espions, intercepter les SMS, les appels d’un partenaire, infiltrer la messagerie de votre conjoint, tout devient possible indique le JJD.
Un arrêt rendu le 19 juin par la Cour de cassation dans une procédure de divorce a jugé que le SMS était un moyen de preuve. Les demandeurs dans des affaires de divorce et notamment ceux qui souhaitent prouver un adultère, peuvent depuis, produire dans la procédure, à certaines conditions, ce nouveau type de preuves qui n’était jusqu’alors pas reconnu.Ainsi, la Cour de cassation a donné raison à une femme qui avait produit comme élément de preuve des SMS reçus sur le portable professionnel de son mari. La Cour d’appel avait estimé que les textos relevaient «de la confidentialité et du secret des correspondances» et avait même jugé que « la lecture de ces courriers à l’insu de leur destinataire constitue une atteinte grave à l’intimité de la personne».
La Cour de cassation a annulé cette décision estimant que les éléments de preuves peuvent être apportés à la condition qu’ils aient été «obtenus sans violence et sans fraude».
Cette affaire est révélatrice d’affaires concernant la perte de confiance de certains couples qui n’hésitent plus à consulter le téléphone portable de leur conjoint pour s’assurer de leur fidélité.
Ainsi, un Français sur quatre fouillerait dans le téléphone portable de son conjoint, indique le JDD daté du 4 octobre 2009 dans lequel s’exprime le pholosophe Pascal Brckner qui constate dans son livre Le Paradoxe amoureux « Jamais nos romances n’ont eu la vie aussi brève ».
Le journal cite une affaire jugée le 18 septembre 2009 par la Cour d’assises de Versailles qui a condamné une femme à trois ans de prison dont trente mois avec sursis et mise à l’épreuve, pour avoir agressé à coups de couteaux sa rivale. Le journal indique « C’est un simple SMS intercepté sur le portable de son mari, qui a fait voler sa vie en éclats. Une déclaration sans équivoque ; « Jim je t ‘aime »
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