Carla Bruni-Sarkozy qui a occupé la fonction de Première Dame avant Valérie Trierweiler estime qu' »il est plus simple d’être l’épouse légitime du chef de l’Etat que sa compagne » déclare t-elle dans un entretien au magazine Elle à paraître jeudi.
Carla Bruni-Sarkozy estime que « sa situation est un peu floue »et qu’elle « a un peu tâtonné au début » dans son rôle de première dame et souhaite lui faire profiter de son expérience passée.
« Il est plus simple d’être l’épouse légitime du chef de l’Etat que sa compagne » estime l’ancienne Première dame.
L’ex Première Dame ajoute à propos de Valérie Trierweiler « Je ne me permettrais pas de donner des conseils à quiconque, je ne parle que de mon expérience, mais il me semble qu’il est plus simple d’être l’épouse légitime du chef de l’Etat que sa compagne » estime t-elle.
« La présidence de la République est un lieu officiel qui implique des situations officielles. Peut-être que je me trompe et que leur choix est moderne, mais, pour ma part, j’ai senti un apaisement véritable de l’inquiétude générale à mon égard lorsque j’ai épousé Nicolas » poursuit Carla Bruni-Sarkozy.
« Je crois que sa situation est un peu floue et que le flou n’est pas conseillé à ce niveau de l’Etat » ajoute t-elle.
« le journalisme est censé être un contre-pouvoir »
A propos de la création d’un statut spécifique à la Première Dame, Carla Bruni-Sarkozy estime aussi que « ça ne servirait à rien » mais « que la personne qui accompagne le chef de l’Etat ( ou la chef de l’Etat peut-être un jour) prenne part à certains événements protocolaires, pourquoi pas ? ».
En ce qui concerne les encouragements adressés par Valérie Trierweiler lors des législatives, à Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal, Carla Bruni-Sarkozy a indiqué :
« Je crois qu’elle n’avait simplement pas mesuré la différence entre avant et après, et c’est normal. De plus, elle est journaliste, c’est son métier de donner son opinion sur les choses. Elle a très bien compris où elle se trouvait, à présent. Qui n’a pas fait d’erreurs dans la vie ? » s’interroge t-elle.
A propos de la décision de Valérie Trierweiler de vouloir rester journaliste, Carla Bruno-Sarkozy se demande si elle a « le choix ». « C’est complexe et difficile: pour ses confrères et pour elle vis-à-vis de ses confrères. Parce que, même culturel, le journalisme est censé être un contre-pouvoir, c’est même une de ses missions, il me semble » ajoute t-elle.
Voir aussi : Valérie Trierweiler : la-petite-infidelite-de-hollande
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