Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, évoque pour la première fois sa vie aux côtés du candidat socialiste à la présidentielle dans un entretien au Nouvel Observateur. `
Depuis plusieurs semaines elle promettait aux médias de parler seulement «le jour où elle ne pourrait plus faire autrement».
Au soir de la désignation de son compagnon, dimanche 16 octobre, sur son compte Twitter, elle publie : «A mes amis journalistes et photographes, laissez moi le temps. Le temps de comprendre et d’apprendre. Mais j’apprendrais vite!».
Leur relation officialisée seulement à l’automne 2010 par François Hollande alors qu’elle dure depuis 2006, est qualifiée d’«histoire exceptionnelle» par Valérie Trierweiler .
Ils se sont rencontrés dans les années 80.
Elle avait 23 ans et était journaliste, lui était jeune député de 34 ans «Je l’ai vouvoyé jusqu’à la dernière minute» indique Valérie Trierweiler.
« On y a résisté, c’était l’interdit total.
J’étais mariée, il n’était pas libre ».
Leur relation professionnelle a laissé la place à une complicité, «qui, un jour, se transforme en coup de foudre» confie-t-elle.
«On y a résisté, c’était l’interdit total. J’étais mariée, il n’était pas libre et c’était un homme politique».
Celle qui sera peut-être la prochaine première Dame ajoute «Sa mue, François l’a faite. Moi, pas totalement».
Ségolène Royal qui a soutenu François Hollande au deuxième tour de la primaire va faire son retour dans l’entourage de François Hollande ce qui fait dire à Valérie Trierweiler :
«Politiquement, c’était dans l’ordre des choses. Sur le plan personnel, elle montre pour la première fois qu’elle a refermé la porte sur le passé».
Valérie Trierweiler précise «Je serai dans un rôle d’accompagnement. Je lui suis plus utile comme ménagère de moins de 50 ans que comme conseillère politique. C’est un excellent stratège, il n’a pas besoin de moi» poursuit-t-elle.
Et de conclure: «On n’est pas toujours d’accord. Je le dis de façon franche».
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