Invitée mercredi du journal de 20h de France 2, Tristane Banon s’est exprimée à propos de sa plainte déposée à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn.
« J’ai cru pendant 8 ans qu’en ne portant pas plainte, en écoutant conseils de ma mère, des journalistes, on pouvait oublier ».
La jeune femme âgée de 32 ans a expliqué que « le seul moyen d’oublier c’est de porter plainte ».
L’affaire du Sofitel « a fait que le problème s’est re-posé une fois de plus sans que je l’ai demandé comme à chaque fois. Comme à chaque fois que j’ai essayé de ranger cette histoire en essayant de l’oublier quelqu’un l’a ressorti.
Le 15 mai ce n’est pas moi qui ressors mon histoire. C’est la presse mondiale qui me tombe dessus. J’ai rien demandé, une fois de plus. Comme en 2008 quand M. Strauss Kahn a des problèmes au FMI.
Comme quand on m’interroge là dessus, un an plus tôt dans l’émission d’Ardisson, que je ne m’y attends pas vraiment et que je me retrouve prise au piège, une fois de plus, on ne remettait cette histoire devant moi. Une fois de plus on m’y faisait repenser ».
« Je n’ai pas été manipulée ».
En ce qui concerne la défense de DSK, qui affirme que l’entretien avec la jeune journaliste s’était effectué normalement, Tristane Banon précise : « ce n’est pas parce qu’on répète en boucle des mensonges que ça devient des vérités (…) DSK a beaucoup de problèmes de mémoire me concernant » a-t-elle ajouté.
La jeune femme a conclu « Je n’ai pas été manipulée (…) ni par ma mère, ni par le maire UMP de Boulogne » (ndlr : où à titre bénévole elle siège au conseil économique et social de la ville).
Tristane Banon, qui accuse Dominique Strauss-Kahn d’avoir tenté de la violer en février 2003 dans un appartement parisien, a assuré ce soir sur France 2 que l’ex-directeur général du FMI a des problèmes de mémoire la concernant.
« Il assure qu’il m’a vue la première fois en 2003. Il m’a vue avant, j’ai des éléments matériels pour le prouver », explique-t-elle notamment.
La jeune femme, qui a été entendue lundi par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), justifie sa plainte pour tentative de viol, le « seul moyen de mettre un point final » à cette affaire.
« J’ai cru qu’en écoutant les conseils de ma mère qu’on pouvait oublier, ranger, mais ca n’est pas possible ».
Elle dément une nouvelle fois toute manipulation politique. « Je ne suis ni déséquilibrée ni manipulée. Je sais prendre mes décisions toute seule », assure-t-elle.
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