Hervé Morin président du Nouveau Centre a annoncé dimanche sa candidature à la présidentielle pour « porter des idées nouvelles » et « défendre la justice sociale ».

L’ancien lieutenant de François Bayrou, rallié à Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007, l’a annoncé dimanche « au coeur de sa Normandie natale », à Berville-sur-Mer et a fait part « d’un engagement audacieux » car il n’est « pas un héritier ».

Il a admis que pour le moment, il n’est crédité que de zéro à 2% d’intention de votes dans les sondages.

Le président du Nouveau Centre veut « re-mondialiser la France » et à insisté sur ses racines « terriennes », un père maçon, deux grand-pères paysans.

Le président du Nouveau Centre a cité Emile Zola, il veut « tout dire, pour tout guérir », « même si la vérité est difficile à entendre ».

Sans distinction, le député de l’Eure a critiqué gauche et droite dans son discours de candidature dimanche matin : « Les solutions anciennes ont vécu, je vous propose une troisième voie : 37 heures de travail hebdomadaires dans le privé et dans le public ».

Selon Hervé Morin cette mesure « aura un impact concret et rapide » par « l’augmentation de la croissance ».

Hervé Morin a par ailleurs dénoncé le désengagement des services publics de la santé ou de l’Education nationale qui « ont déserté la campagne et les banlieues ».

Hervé Morin souhaite les mettre en avant et miser sur les PME pour accélérer la croissance.

Le président du Nouveau Centre veut que la France cesse de « coller des rustines dans ce système qui prend l’eau ».

Hervé Morin souhaite au contraire mettre « au pouvoir des idées neuves ».

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