En remettant en cause dimanche les 35 heures, ce qui a ravi l’UMP, Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes en vue de la présidentielle, a déclenché la polémique à gauche.
Dès lundi matin, Benoît Hamon, porte-parole du PS et représentant de l’aile gauche du parti, a invité le député-maire d’Evry (Essonne) « à revenir dans le droit chemin », appelant les candidats aux primaires à « reverrouiller les ego ».
Pour Pierre Moscovici, « c’est sans doute l’effet primaire », « ça fait parler de lui »
M. Hamon a ajouté « Tout ce qui remet en cause la réduction du temps de travail, c’est un combat d’arrière-garde » précisant que si « le culot peut suffire pour être candidat aux primaires, ça ne suffit pas pour être président de la République ».
Pierre Moscovici, proche de Dominique Strauss-Kahn, a qualifié de « posture » les déclarations de M. Valls : « c’est sans doute l’effet primaire », « ça fait parler de lui » mais « ça donne aussi des armes à la droite ».
Mi-décembre M. Copé avait relancé le débat sur la fin des 35 heures en annonçant une « réflexion » confiée aux libéraux Hervé Novelli et Gérard Longuet.
Une initiative qui n’a pas déclenché d’enthousiasme auprès du porte-parole du gouvernement, François Baroin, ni auprès du ministre du Travail, Xavier Bertrand.
Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, est allé jusqu’à ouvrir « les portes de l’UMP » à Manuel Valls pour y « développer ses idées ».
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