Au lendemain du remplacement par policiers et des gendarmes mobilisés à Roissy pour remplacer certains agents de sûreté grévistes, le mouvement de grève des personnels de sûreté se poursuit dans les aéroports et des négociations doivent reprendre vendredi à 10 h.
Invités à réagir vendredi sur France Info Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière et Thierry Mariani, ministre des Transports.
Pour le ministre des Transports « En période de fêtes de famille, on ne pouvait pas se permettre d’avoir des milliers de gens qui s’agglutinent dans les aéroports en attendant des informations ».
Thierry Mariani a ajouté « Donc oui, il fallait le faire ».
« En France, on est dans une situation où on ne peut plus continuer comme ça ».
Plusieurs pays européens pris pour exemple.
Thierry Mariani a pris pour exemple plusieurs autres pays européens, dont l’Italie, où le droit de grève dans les transports est strictement encadré.
Le service minimum dans les transports est totalement justifié a estimé le ministre car c’est « un secteur indispensable ». Un secteur qui peut aussi « tout paralyser », insiste-t-il.
Au contraire les syndicats estiment qu’il y a eu « viol » du droit de grève. « Ce qui choque, c’est de faire appel à la police de l’air et des frontières pour faire le travail à la place des grévistes et ça c’est inacceptable » estime Jean-Claude Mailly.
Jean-Claude Mailly propose en revanche pour éviter les grèves : « on négocie ».
Le secrétaire général de FO a ajouté « Plusieurs appels à la grève pourraient se faire au mois de février conte ce projet » a t-il prévenu en soupçonnant les autorités de vouloir « laisser pourrir le dossier » pour justifier la proposition de loi sur le service minimum dans tous les transports, y compris aérien.
Aéroports: le face à face Mariani – Mailly par FranceInfo
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|