Affaire Benalla : pourquoi la sanction trop faible choque l’opinion ?
LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 22.7.2018• Article mis à jour le 22.7.2018•/ article publié édité et mis en une par la rédaction.
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«Quand vous dites que vous venez de la présidence,
tout le monde se tait,
y compris les gendarmes» (Affaire Benalla)
L’Elysée a-t-elle menti en affirmant qu’Alexandre Benalla était cantonné à des tâches internes depuis sa mise à pied ?
Des images ont été publiées depuis montrant Alexandre Benalla aux côtés du président à l’occasion de plusieurs évènements majeurs comme le retour des Bleus en France lundi dernier ou encore le défilé du 14 juillet.
Or, le collaborateur de l’Elysée déjà sous le coup d’une sanction n’aurait pas dû être présent lors de ces évènements.
Alexandre Benalla a-t-il vraiment été « sanctionné » ?
La suspension de 15 jours,
décidée par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron,
choque l’opinion
La faiblesse de la sanction prise à l’encontre d’Alexandre Benalla, le « Monsieur Sécurité » d’Emmanuel Macron embarrasse fortement le pouvoir. Mais s’agit-il véritablement d’une sanction ?
La gestion du cas Benalla pourrait être en réalité un cafouillage juridique de la part de l’Élysée.
C’est en toute discrétion que deux jours après les faits, le 3 mai dernier, que le directeur de cabinet du président, Patrick Strzoda, notifie à Alexandre Benalla, son chargé de mission, une suspension de fonctions de 15 jours, du 4 au 19 mai 2018.
Il écrit alors « Je vous invite à tirer toutes les conséquences de ces incidents et à faire preuve, à l’avenir, d’un comportement exemplaire. À défaut, je mettrai fin définitivement à votre collaboration au sein des services de la présidence de la République ».
Surtout, le directeur de cabinet du président ne signale pas au parquet les faits malgré le code de procédure pénale :
L’article 40 prévoit « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».
Ce n’est qu’après la révélation de la vidéo
(2 mois après les faits)
que le parquet de Paris annonce
l’ouverture d’une enquête préliminaire
Ce n’est que deux mois après la révélation par la presse de la vidéo que le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête préliminaire des chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.
Le porte-parole de l’Élysée annonce pour sa part jeudi matin que le directeur de cabinet a notifié au jeune homme « une sanction disciplinaire ».
Alexandre Benalla a été « mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire » et ajoute qu’il est désormais « démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du président ».
Il ne s’agirait pas d’une « sanction disciplinaire » et Alexandre Benalla aurait conservé son salaire durant sa suspension de fonctions.
S’il s’aggissait d’une « sanction disciplinaire » le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron pouvait prononcer l’une des sanctions suivante :
L’avertissement, le blâme, l’exclusion temporaire avec retenue de salaire, et le licenciement sans préavis ni indemnité de licenciement.
Ainsi, la procédure suivie n’a pas été régulière car l’exclusion temporaire ne pouvait être pronocée que par commission consultative paritaire.
« une commission consultative paritaire (équivalent de conseil de discipline) doit être impérativement consultée » précise l’article 1-2 du décret de 1986. Cette commission existe-t-elle à l’Élysée ?
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexandre Benalla s’est improvisé membre du Groupement de sécurité du Président de la République (GSPR), seule autorité chargée de sécuriser le chef de l’Etat.
Après les révélations faites par la presse sur les violences supposées exercées par Benalla contre des manifestants le 1er mai, le rôle joué par cet « homme de confiance » d’Emmanuel Macron pose de nombreuses questions.
L’élite de la sécurité au service du Président
En France, la sécurité du président de la République est assurée depuis 1982 par le Groupement de sécurité du président de la République . Le GSPR est dirigé actuellement par un colonel de Gendarmerie, dont l’adjoint est un policier.
(GSPR).
Le président de l’association professionnelle nationale de militaires explique « Le service est mixte, c’est-à-dire qu’il est composé à la fois de policiers et de gendarmes ».
Le sous-officier de gendarmerie ajoute « Les gendarmes qui intègrent ce groupe viennent tous du GIGN, l’unité d’élite et d’intervention, un membre d’un autre corps ne peut en aucun cas être coopté. Ils ont des formations particulières, en déminage, en balistique et une formation continue pour accompagner dans toutes les circonstances le Président dans ses déplacements officiels et privés ».
« n’aurait jamais dû se trouver là »« Tout le monde se tait »
« Quand on voit sur les photos cette personne, à droite du président, c’est choquant, ce n’est pas normal et c’est dangereux. C’est la place d’un membre du GSPR chargé d’évacuer le président en cas de crise », dénonce Jean-Pierre Diot.
Or, à cette époque, Alexandre Benalla est adjoint au chef de cabinet du président assure l’executif. Si ce dernier est bien chargé d’organiser tous ses déplacements avec les services du protocole et de l’intendance, il ne peut, à aucun moment, se substituer aux forces de l’ordre spécialement formées à la sécurité du président du locataire de l’Elysée.
Comment Alexandre Benalla a-t-il pu se substituer aux policiers et gendarmes chargés de protéger Emmanuel Macron et outrepasser ses prérogatives ? Cette situation est inhérente au mode de fonctionnement du pouvoir en France estime l’ancien garde du corps de Nicolas Sarkozy.
« Il devait plaire dans sa façon d’agir probablement. Sur le terrain, quand un individu s’impose en précisant qu’il vient de la présidence et du cabinet du président, tout le monde se tait. Y compris les gendarmes. Vous êtes obligés de vous y plier d’une certaine façon » .
IL ajoute « En France, contrairement aux Etats-Unis, c’est toujours le protocole qui prime sur la sécurité », analyse Jean-Pierre Diot. Le chef du service de protection aurait-il pu recadrer Alexandre Benalla ? Pas vraiment à en croire Frédéric Le Louette puisque « le GSPR dépend du directeur de cabinet du président ».
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