Au lendemain des manifestations de l’opposition demandant un changement du système politique, le syndicat national des journalistes algériens (SNJ) a condamné dimanche la « répression » à l’égard des journalistes présents.
Samedi plusieurs centaines de personnes ont tenté de marcher à Alger à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) .
Elles ont été bloquées par un très important dispositif de sécurité.
Le syndicat condamne la répression de journalistes et reporters photographes.
A Oran, une trentaine d’interpellations auraient eu lieu après le rassemblement de 400 personnes Place du 1er novembre.
Le syndicat de journaliste a indiqué dans un communiqué qu’il « condamne avec la plus grande fermeté la répression de journalistes et reporters photographes qui ont couvert samedi les manifestations de l’opposition à Alger et dans d’autres villes du pays ».
Selon le syndicat, plusieurs journalistes ont été « violemment pris à partie par des policiers particulièrement prompts à recourir à la matraque ».
« Certains d’entre eux feront également partie des centaines d’arrestations, conduits dans des commissariats où ils seront retenus des heures durant » estime le syndicat qui a par ailleurs « dénoncé la répression qui a ciblé tous les autres manifestants du 12 février ».
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