Mardi 5 août à 22h25 sur Arte le documentaire de Donatien Lemaître dont l’enquête se donne pour mission de vérifier si après des années de pratique, le commerce équitable a changé positivement le quotidien des cultivateurs des pays du Sud.

Le reportage montre que l’idéede départ se transforme parfois en argument marketing au détriment des travailleurs agricoles, dont la situation évolue peu.

Le réalisateur a détaillé toute la filière d’approvisionnement, du Mexique au Kenya.

le commerce équitable représente 3 à 4 % du marché

dans de nombreux pays européens

Au départ le but était de rendre le commerce un petit peu plus équitable, moins déséquilibré et les consommateurs des pays riches acceptaient de payer un peu plus cher les produits des pays pauvres.

Actuellement le commerce équitable représente 3 à 4 % du marché dans de nombreux pays européens, et n’était que de 0,1 % au départ.

Plusiieurs milliards d’euros sont désormais brassé par le secteur du commerce équitable.

Très attachés à ce mode de consommation éthique après avoir passé quelques années en Argentine et côtoyé la misère des travailleurs sud-américains, destination le domicile de Xavier, Chloé et leurs quatre filles dont la famille très attentive à ses achats,est néanmoins contrainte de faire confiance à des labels, sans savoir réellement ce qui se passe -à des milliers de kilomètres de là, à l’autre bout de la chaîne.

Le Chiapas, la région la plus pauvre du Mexique est la deuxième destination du reportage.

L’une des seules ressources de la population locale est le café au oint que les récoltants font leur prière, chaque matin, avant la cueillette, implorant Dieu pour que que leur travail soit reconnu et que le prix du café augmente.

Pour faire face aux gros propriétaires, les petits propriétaires se sont réunis en coopérative et se sont équipés collectivement.

En vingt ans de commerce équitable, la situation du petit producteur n’a pourtant pas beaucoup évolué.

A noter cependant que les parents n’auraient pu leur payer auparavant des études à leurs enfants désormais tous scolarisés.

A l’exception de ceux qui ont obtenu le label Max Havelaar, les pauvres producteurs sont restés des producteurs pauvres. Certains producteurs importants qui ont obtenu le label simplement por pouvoir répondre à la demande qui est en hausse.

Les labels de commerce équitable, de plus en plus nombreux, connaissent un succès croissant de Max Havelaar à Rainforest Alliance.

Pourtant, la promesse faite au consommateur d’une juste rémunération des petits producteurs semble dans certains cas, ternie par une réalité décevante.

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