Avant le sommet européen destiné à résoudre la crise de la dette européenne, dimanche, les divergences entre la France et l’Allemagne inquiètent. Berlin tente vendredi de faire pencher la balance de son coté.

La configuration du fonds de sauvetage européen (FESF) est au centre des désaccords entre Paris et Berlin.
Dimanche des mesures précises doivent être étudiées pour être adoptées au cours d’un second sommet, « au plus tard mercredi ».

A nouveau les deux dirigeants doivent s’entretenir samedi à Bruxelles pour préparer une « réponse globale et ambitieuse » à la crise.

Pour résoudre la crise de la zone avant la réunion du G20 prévu à Cannes début novembre, les européens doivent aborder cinq grands thèmes dont l’aide à la Grèce, le renforcement du fond de sauvetage et la démultiplication de sa capacité d’action par un effet de levier.

Plutôt que d’accorder des prêts, le Fonds apporterait une garantie aux détenteurs de titres de pays considérés comme fragiles.

Mais l’Allemagne veut limiter l’augmentation de sa capacité de financement à 1.000 milliards d’euros, alors que d’autres options font état d’une augmentation pouvany aller jusqu’à 2.500 milliards d’euros.

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