Réunis dimanche en sommet pour rapprocher leurs positions, les dirigeants de l’Union se sont mis d’accord sur un plan de sortie de crise de la dette avant une nouvelle réunion prévue mercredi pour entériner l’accord.
Un renforcement de la protection financière de la zone euro a notamment été évoqué dimanche par les dirigeants européens.
De même que des pressions ont été faites sur l’Italie afin qu’elle maintienne le cap de la rigueur.
Après de fortes divergences sur la manière de renforcer la force de frappe du Fonds de soutien de la zone euro (FESF), le sommet à Bruxelles a finalement permis de rapprocher le couple franco-allemand.
Le Fonds de soutien de la zone euro (FESF) constitue un instrument financier indispensable pour enrayer la contagion de la crise de la dette.
Nicolas Sarkozy a assuré qu’un «assez large accord» se dessinait sur ce point, alors que ce sujet était au centre des divergeances relations entre Paris et Berlin depuis plusieurs jours.
Nicolas Sarkozy a cependant prévenu qu’il faudrait «encore de longues heures de discussions» pour parvenir à une solution définitive mercredi, lors d’un nouveau sommet européen.
Face à l’opposition de la chancelière allemande Angela Merkel quant au projet français d’impliquer la Banque centrale européenne (BCE) dans le renforcement du pare-feu de la zone euro, Paris a été contraint de renoncer.
Selon la chancelière allemande cela aurait violé l’interdiction juridique faite à la Banque centrale européenne (BCE) d’aider budgétairement les gouvernements.
Afin de renforcer le FESF et lui donner une puissance de feu d’au moins 1.000 milliards d’euros, selon les chiffres qui circulent, deux options resteraient encore à l’étude.
Parmi elles celle consistant à faire en sorte que FESF agisse comme un système d’assurance partielle de la dette publique de pays en difficulté.
L’autre option consisterait en une plus forte participation du FMI au dispositif, a indiqué une source gouvernementale allemande.
Une combinaison des deux options n’est pas exclue au final.
Concrètement il a été décidé dimanche par les pays de la zone euro d’exiger des banques des pertes d’au moins 50%. sur leurs créances.
En ce qui concerne la recapitalisation des banques le montant envisagé est d’environ 108 milliards d’euros. Des annonces devraient être faites mercredi sur ce point.
La réforme de la gouvernance de la zone euro constituera le troisième volet de l’annonce qui doit être faite mercredi. D’ores et déjà les dirigeants européens ont nommé M. Van Rompuy (patron de l’UE) à la tête des réunions des sommets de zone euro.
La Bourse de Tokyo a cloturé lundi en nette hausse et a redonné des espoirs de résolution de la crise dans la zone euro malgré un nouveau renchérissement du yen et des inondations en Thaïlande.
Le CAC 40 est attendu en hausse lundi.
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