Afin d’empêcher que les contribuables ne se retrouvent plus à payer sur leurs deniers l’éventuelle faillite d’un établissement bancaire, le candidat François Hollande avait lancé pendant la campagne présidentielle lors de son discours du Bourget «Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi de leurs opérations spéculatives.»
« le monde de la finance a pris le contrôle de nos vies » ( F.Hollande)
«Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage […], il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance», qui «a pris le contrôle de nos vies» avait ajouté le candidat François Hollande qui avait fait de ce point l’engagement numéro 7 du programme du candidat socialiste :
Hollande avait ainsi pu capter politiquement la défiance des Français à l’égard du système financier, qui s’est renforcée depuis la crise bancaire de 2007-2008.
Après ce discours la référence avec le «Glass-Steagall act» à la française avait été faite avec la loi américaine du même nom interdisant à une même banque de cumuler dans la même structure activités de dépôts et de spéculation.
La loi avait été votée au Etats-Unis en 1933 et abrogée six années plus tard en 1999.
Mercredi 19 décembre en Conseil des ministres, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie a présenté sa réforme du secteur bancaire.
Sur le principe ctte réforme est fondée autant sur des interdictions que sur des séparations.
Le trading à haute fréquence, qui consiste à passer des ordres à la milliseconde grâce à des ordinateurs préprogrammés, ainsi que les opérations sur les produits dérivés des matières premières agricoles sont les deux activités qui devraient être purement et simplement bannies à l’occasion de la réforme du secteur bancaire.
Au sein du PS, le projet de loi présenté par le gouvernement, apparaît décevant.
Pierre Moscovici a expliqué à la sortie du Conseil des ministres « en procédant ainsi nous protégeons l’épargne des déposants »
Voir aussi :(Vidéo) Internet – Google : Top 10 des recherches 2012
Selon Nicolas Doze » si on sépare les activités des banques en deux « on les tue »
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