François Bayrou candidat centriste invité de l’émission «Des paroles et des actes» jeudi 8 mars 2012 sur France 2 a indiqué « Mon projet n’est pas de rallier François Hollande, il est de le battre. » a t-il indiqué.

François Bayrou a par ailleurs annoncé qu’il abandonnerait la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mise en place par Nicolas Sarkozy, pour le remplacer par le « un sur trois ».

Selon le candidat du Modem, le non-remplacement des fonctionnaires « c’est stupide de faire ça à l’aveugle et dans tous les secteurs ». « Ca n’est pas là qu’on trouve toutes les économies (…) Il faut économiser des postes là où on peut réorganiser l’action de l’Etat », a-t-il indiqué.

« Je pense que un sur trois, c’est possible parce que je veux à tout prix épargner l’Education nationale et naturellement, aussi, il y a des besoins dans le monde de la justice », a ajouté François Bayrou.

La suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, instaurée en 2007, est souhaitée par François Bayrou qui a estimé à 1,8 milliard d’euros le gain pour les finances de l’Etat.

« La défiscalisation des heures supplémentaires, c’est le fait que le revenu qui vient des heures supplémentaires est exonéré d’impôt alors que le revenu qui vient d’une entreprise qui ne fait pas d’heures supplémentaires est soumis à l’impôt : ce n’est pas juste », a-t-il précisé.

François Bayrou a commenté les propos de Nicolas Sarkozy jeudi matin dur BFMTV en évoquant son abandon de la vie politique en cas d’échec lors des prochaines élections.

François Bayrou a indiqué « Lorsque Nicolas Sarkozy s’exprime ainsi on a l’impression qu’il prépare sa sortie. Il y a quelque chose d’un peu crépusculaire dans la manière dont il présente les choses: sur votre plateau, la multiplication des mea culpa et l’annonce aujourd’hui qu’il se retirera de la politique, qu’il abandonnera parce que, dit-il, ++j’aurai une belle carrière politique derrière moi++ ».

François Bayrou a accusé Manuel Valls et les socialistes d’avoir été au pouvoir et d’avoir creusé la dette.

Valls a répondu que lui aussi a été au gouvernment, dans le gouvernement d’Edouard Balladur puis dans celui d’Alain Juppé.

François Bayrou a ensuite mis en doute l’engagement de Manuel Valls.

« Vous ne ferez pas les 150 000 emplois d’avenir. Vous ne créerez pas les 60 000 postes dans l’Education » a ajouté François Bayrou qui a cité le mot « illusion » à plusieurs reprises pour le qualifier le projet du PS.

Nicolas Sarkozy a également été très critiqué « La campagne qu’il mène, la manière dont il parle aux gens, ne va pas du tout dans le sens de ce que je veux pour la France  » a estimé François Bayrou.

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