Pour la première fois des traces du Big Bang ont été observées par des chercheurs américains.

David Fosse, rédacteur en chef adjoint de Ciel et Espace a commenté cette découverte majeure qui pourrait confirmer des années de théorie.

Des chercheurs américains affirment avoir détecté les toutes premières secousses du Big Bang et des ondes gravitationnelles qui ont précédé l’expansion de l’univers.

Big Bang : des traces observées pour la première fois

Il s’agit de la période d’expansion de l’univers, prédite par la théorie de la relativité du physicien Albert Einstein, conséquence d’une infime fraction de seconde après sa naissance.

Ce phénomène permettant de détecter une onde gravitationnelle est comme une marque de l’espace-temps n’avait jamais été observé directement auparavant.

Cette découverte concerne la période pendant laquelle l’univers a vu sa taille être multipliée d’un facteur 1026 ( « 1 » suivi de vingt-six « 0 ») de façon quasi-immédiate.

Les ondes gravitationnelles émises près d’une infime fraction de seconde après le Big Bang auraient ainsi été découvertes par les chercheurs américains du Centre pour l’astrophysique (CfA) d’Harvard-Smithsonian.

Le télescope BICEP (Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization), a mesuré la polarisation du fond diffus cosmologique, « lumière fossile » du fond du ciel depuis plus de 13 milliards d’années qui avait permis en 2013 au satellite Planck d’effectuer un relevé désormais célèbre.

Le télescope BICEP se trouve au pôle Sud sur la base antarctique Amundsen-Scott.

Cette découverte une première dans l’histoire cosmique longue de 13,8 milliards d’années appelée l’« inflation » est un événement majeur.

Pour permettre à ce type de phénomènes d’être détectables depuis la Terre, il faut que la quantité de matière ou d’énergie soit très importante.

C’est ce qui permet notamment aux chercheurs et physiciens d’observer l’explosion massive d’une étoile pour former une supernova ou lorsqu’une étoile a neutrons tourne sur elle-même en émettant un rayonnement électromagnétique intense ( appelé « pulsars » par les astrophysiciens) ou encore lorsqu’une étoile massive s’auto- détruit, créant un trou noir.

La communauté scientifique sera amenée à confirmer ou non la découverte de ces ondes gravitationnelles primordiales.

En cas de succès et de validation par la communauté scientifique des données des chercheurs du CfA, il s’agirait de la première preuve observationnelle directe du scénario de l’inflation, qu’évoquaient les cosmologues afin de répondre au contexte du Big Bang -sans inflation-

Les ondes gravitationnelles détectées par BICEP seraient la conséquence de l’inflation cosmique qui a directement suivi le Big Bang.

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par des chercheurs américains

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