Après avoir refusé dimanche deux propositions de ministères dans le gouvernement Fillon III, au Quai d’Orsay et au ministère de la Justice,
Jean-Louis Borloo a laissé entendre qu’il préparait sa contre-attaque.
Âgé de 59 ans, l’ancien ministre de l’Ecologie a déclaré :
« Je préfère retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs », a déclaré dimanche, dans un communiqué le patron du Parti radical qui pourrait retrouver son siège de député.
Nicolas Sarkozy, avait auparavant proposé à l’ex-numéro deux du gouvernement d’entrer dans la nouvelle équipe gouvernementale de François Fillon, ce qu’il a refusé.
Yves Jégo, député UMP et vice-président du Parti radical, dénonce « une faute politique » malgré l’arrivée au gouvernement de Michel Mercier et Maurice Leroy (Nouveau Centre) respectivement aux ministères de la Justice et de la Ville.
Dans l’équipe Fillon III ne figure aucun membre du Parti radical.
« Cette absence de représentation du Parti radical est d’autant plus surprenante au moment où chacun salue l’élégance et la loyauté avec laquelle Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a souhaité quitter le gouvernement de François Fillon » a déclaré Yves Jégo.
« L’idée est d’arrêter un programme commun » dans la perspective de 2012.
Laurent Henart, le numéro deux du Parti radical a indiqué « Dans une majorité qui ne cesse de se réduire à une peau de chagrin, les centristes veulent faire entendre leur différence ».
« Nous allons travailler sujet par sujet, définir qui fait quoi, et une fois cette étape passée, l’idée est d’arrêter un programme commun » dans la perspective de 2012 a t-il affirmé.
Pour Yves Jégo « Il ne s’agit pas de mettre à mal la majorité présidentielle dont le candidat naturel est le président. »
La perspective d’une candidature de Jean-Louis Borloo est cependant fortement envisagée.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|