Jean-Pierre Elkabbach qui était l’invité de « Médias le mag » dimanche sur France 5 a réagi aux critiques de Jean Jacques Bourdin  (RMC/BFMTV)  qui lui avait reproché au Grand Journal de Canal + de s’être rendu à l’Elysée pour  interviewer Nicolas Sarkozy.

Jean-Pierre Elkabbach a déclaré dimanche sur France 5:

«  Je vais à l’Elysée si il n’y a pas d’autres solutions pour faire une interview »

Il poursuit : « Demandez à Bourdin, ce qu’il faisait à l’Elysée, il y a quelques soirs pour  la décoration de quelqu’un et ce qu’il a fait pour aller demander, gentiment, discrètement, sous la cape, au Président de pouvoir l’interroger un jour. Moi, je le fais ouvertement et sa se fait ! »

Dès lundi Jean Jacques Bourdin a répondu à Jean Pierre Elkabbach avec un post intitulé « Jean Pierre Elkabbach a menti » :

« Ce matin, je réponds à Jean-Pierre Elkabbach qui a menti hier sur France 5 dans Médias. Le magazine. Mal informé ou mal intentionné, il a affirmé que je m’étais précipité chez Nicolas Sarkozy lors d’une remise de décoration mardi dernier pour le supplier de venir répondre à nos questions sur RMC »

Jean Jacques Bourdin ajoute :

« Jean-Pierre Elkabbach, cultivant l’ambiguïté, a même laissé entendre que je serais prêt à me rendre à l’Élysée pour une interview. Il m’a accusé d’être un imprécateur, un faux dur… »

L’animateur de RMC et de BFMTV conclut :

«  j’étais à l’Élysée, invité par une amie décorée ce jour-là par Nicolas Sarkozy. En plus de 30 ans de journalisme, c’est la troisième fois que je mettais les pieds « au palais ».

« Après la cérémonie, Nicolas Sarkozy s’est approché de moi et s’est étonné que je n’accepte pas d’aller l’interviewer à l’Élysée. Je lui ai expliqué ma position, clairement et précisément. Je ne veux pas me prêter à une opération de communication J’ai donc ce jour-là proposé au Président de la République de venir dans nos studios répondre à nos questions. Il ne m’a pas répondu. (…) »

« J’éprouve un profond respect pour la longévité et le sens journalistique de Jean-Pierre Elkabbach, mais je prends mes distances avec ses méthodes. Attiré par le pouvoir, au service des pouvoirs depuis tant d’années, il a une conception du journalisme et de l’indépendance des journalistes que je ne partage pas. » déclare Jean Jacques Bourdin.