La séance de mardi 6 mars a été marqué par un fort recul de l’ensemble des bourses européennes et de Wall Street.

Des craintes sur le niveau de participation des créanciers privés à l’effacement d’une partie de la colossale dette de la Grèce, le ralentissement économique mondial ont fortement pesé sur les marchés boursiers mardi 6 mars 2012.

L’euro a poursuivi son repli face au dollar mardi, retombant à des plus bas depuis deux semaines et demi.

A deux jours du résultat du plan de restructuration de la dette de ce pays, les Bourses européennes ont chuté mardi, victimes des inquiétudes grandissantes sur la Grèce.

L’ensemble des bourses européennes ont chuté de plus de 3% à l’exception de Londres (-1,86%),

Sur les autres places boursières européennes Paris (-3,58%), Francfort (-3,40%) , Milan et Madrid (-3,39% )

A New York la Bourse a également reculé fortement, le Dow Jones a perdu -1,33% et le Nasdaq -1,43% ( vers 17hGMT).

Les banques et fonds privés détenant des obligations souveraines de droit grec devront dire avant Jeudi à 20h GMT dernier délai, si elles acceptent à un effacement de quelque 107 milliards d’euros de dette sur plus de 350 milliards de dette actuelle.

Le gouvernement grec anticipe un taux d’acceptation compris entre 75 et 90%.

Le gouvernement grec a déjà annoncé qu’au dessous de 75%, le projet serait abandonné, et la Grèce serait alors exposée au risque d’un défaut de paiement incontrôlé.

Par ailleurs le ralentissement économique en zone euro constitue une autre source d’inquiétude des Bourses.

En zone euro, la croissance économique a été revue à la baisse à 1,4% en 2011, contre 1,5% auparavant.

Le recul du PIB au quatrième trimestre, a atteint -0,3% par rapport au précédent trimestre.

Les taux obligataires se sont contracté et le taux à long terme de l’Italie est repassé au dessus des 5%, à 5,054% . De même, le taux obligataire et le taux à long terme de l’Espagne à atteint 5,121%.

L’Italie et l’Espagne sont parmi les pays les plus fragiles de la zone euro et pourraient être les premiers attaqués si la Grèce se retrouvait en défaut de paiement.

C’est dans ce contexte que l’euro s’échangeait mardi soir à 1,3112 dollar contre 1,3218 dollar la veille et reculait également face à la monnaie japonaise passant de 105,92 yens contre 107,76 yens la veille.

Le dollar cédait également du terrain face à la devise nippone à 80,72 yens contre 81,53 yens la veille.

Jusqu’à la diffusion vendredi du rapport mensuel sur l’emploi et le chômage aux Etats-Unis, la tendance devrait rester incertaine.

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